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Le différend antitrust qui oppose la Commission européenne à Microsoft depuis plus de 6 ans pourrait aboutir à une conclusion vendredi 31 mars 2006.
Microsoft a deux jours, les 30 et 31 mars 2006, pour convaincre Bruxelles de sa bonne volonté.
Le 21 décembre dernier Neelie Kroes, commissaire européenne à la concurrence, sommait l'éditeur américain de se conformer aux exigences de Bruxelles formulées en mars 2004, sous peine d'une astreinte journalière de 2 M€.
Pour mémoire, le numéro un mondial du logiciel s'est vu infliger il y a deux ans une amende de 497 M€ ainsi que des mesures correctives, a choisi de faire appel et, par extension, de bloquer la sanction financière.
Par la suite, Microsoft a commercialisé une version "allégée" de son système d'exploitation et a divulgué des protocoles nécessaires à l'interopérabilité entre PC/Serveurs sous Windows et logiciels concurrents.
La firme de Redmond estime avoir apporté l'information nécessaire à travers une documentation technique détaillée et l'accessibilité sous licence au code source de Windows. Or, Bruxelles juge ces données insuffisantes pour assurer une interopérabilité effective.
Mercredi, Neelie Kroes a par ailleurs indiqué que Microsoft ne serait pas autorisé à vendre son nouveau système d'exploitation en Europe, Windows Vista, si certaines applications 'maison' y sont pré-installées.
Dans ce contexte tendu, Microsoft passe son grand oral à Bruxelles, armé d'un nouveau joker : La fourniture gratuite du support technique à l'attention des entités européennes disposant d'une licence WSPP (Work Group Server Protocol Program).
A la suite de cet entretien, la Commission européenne pourrait décider la mise en œuvre rétroactive (au 15 décembre dernier) d'une astreinte journalière qui cesserait une fois les mesures correctives justement appliquées.
Microsoft a deux jours, les 30 et 31 mars 2006, pour convaincre Bruxelles de sa bonne volonté.
Le 21 décembre dernier Neelie Kroes, commissaire européenne à la concurrence, sommait l'éditeur américain de se conformer aux exigences de Bruxelles formulées en mars 2004, sous peine d'une astreinte journalière de 2 M€.
Pour mémoire, le numéro un mondial du logiciel s'est vu infliger il y a deux ans une amende de 497 M€ ainsi que des mesures correctives, a choisi de faire appel et, par extension, de bloquer la sanction financière.
Par la suite, Microsoft a commercialisé une version "allégée" de son système d'exploitation et a divulgué des protocoles nécessaires à l'interopérabilité entre PC/Serveurs sous Windows et logiciels concurrents.
La firme de Redmond estime avoir apporté l'information nécessaire à travers une documentation technique détaillée et l'accessibilité sous licence au code source de Windows. Or, Bruxelles juge ces données insuffisantes pour assurer une interopérabilité effective.
Mercredi, Neelie Kroes a par ailleurs indiqué que Microsoft ne serait pas autorisé à vendre son nouveau système d'exploitation en Europe, Windows Vista, si certaines applications 'maison' y sont pré-installées.
Dans ce contexte tendu, Microsoft passe son grand oral à Bruxelles, armé d'un nouveau joker : La fourniture gratuite du support technique à l'attention des entités européennes disposant d'une licence WSPP (Work Group Server Protocol Program).
A la suite de cet entretien, la Commission européenne pourrait décider la mise en œuvre rétroactive (au 15 décembre dernier) d'une astreinte journalière qui cesserait une fois les mesures correctives justement appliquées.
