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Par ordonnance du Tribunal de Commerce de Paris, SFR obtient l'interdiction de la campagne publicitaire de Bouygues Telecom sur le haut débit mobile
Réaction à haut débit ? Par ordonnance du Tribunal de Commerce de Paris, SFR vient d'obtenir l'interdiction de la campagne publicitaire de Bouygues Telecom sur le haut débit mobile. Cette interdiction, qui prend effet à compter de la date de signification de l'ordonnance de référé, est assortie d'une astreinte de 10 000 euros par jour de retard.
Cette décision du Tribunal de Commerce de Paris fait suite à l'assignation par SFR de Bouygues Télécom à l'audience de référé qui s'est tenue vendredi 23 septembre 2005. SFR jugeait en effet la campagne de Bouygues Télécom "nouveau réseau, nouveau classement "dénigrante, mensongère, illicite et de nature à induire les consommateurs en erreur.
"Cette campagne comparait deux technologies totalement différentes : l'UMTS pour SFR, le GSM pour Bouygues Télécom. Elle prenait en compte des taux de couverture qui ne pouvaient en aucun cas être comparés. Bouygues Télécom s'autoproclamait dans cette campagne premier réseau mobile alors qu'aucun nouveau classement officiel n'a été effectué." explique SFR dans un communiqué.
Opérateur d'un réseau 2G "EDGE", Bouygues Telecom misait sur une couverture de 90% de la population pour s'autoproclamer premier réseau haut débit, devant Orange, dont la couverture EDGE est pourtant équivalente, et surtout devant SFR, dont le réseau 3G UMTS ne couvre effectivement que 60% de la population, tout en offrant de meilleurs débits descendants.
Avec 20.000 clients EDGE contre au moins 300.000 chez SFR et 400.000 chez Orange, Bouygues Telecom n'en reste pas moins dernier en termes commerciaux et cette affaire de publicité risque en tout cas de brouiller le lancement du i-mode EDGE, toujours prévu pour le 17 octobre.
Réaction à haut débit ? Par ordonnance du Tribunal de Commerce de Paris, SFR vient d'obtenir l'interdiction de la campagne publicitaire de Bouygues Telecom sur le haut débit mobile. Cette interdiction, qui prend effet à compter de la date de signification de l'ordonnance de référé, est assortie d'une astreinte de 10 000 euros par jour de retard.
Cette décision du Tribunal de Commerce de Paris fait suite à l'assignation par SFR de Bouygues Télécom à l'audience de référé qui s'est tenue vendredi 23 septembre 2005. SFR jugeait en effet la campagne de Bouygues Télécom "nouveau réseau, nouveau classement "dénigrante, mensongère, illicite et de nature à induire les consommateurs en erreur.
"Cette campagne comparait deux technologies totalement différentes : l'UMTS pour SFR, le GSM pour Bouygues Télécom. Elle prenait en compte des taux de couverture qui ne pouvaient en aucun cas être comparés. Bouygues Télécom s'autoproclamait dans cette campagne premier réseau mobile alors qu'aucun nouveau classement officiel n'a été effectué." explique SFR dans un communiqué.
Opérateur d'un réseau 2G "EDGE", Bouygues Telecom misait sur une couverture de 90% de la population pour s'autoproclamer premier réseau haut débit, devant Orange, dont la couverture EDGE est pourtant équivalente, et surtout devant SFR, dont le réseau 3G UMTS ne couvre effectivement que 60% de la population, tout en offrant de meilleurs débits descendants.
Avec 20.000 clients EDGE contre au moins 300.000 chez SFR et 400.000 chez Orange, Bouygues Telecom n'en reste pas moins dernier en termes commerciaux et cette affaire de publicité risque en tout cas de brouiller le lancement du i-mode EDGE, toujours prévu pour le 17 octobre.
