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La mobilisation engagée en et hors ligne aura influencé la libération, après 157 jours de captivité, de la journaliste F. AUBENAS et de son assistant H. HANOUN.
Enlevés le 5 janvier dernier à Bagdad, Florence AUBENAS, grand reporter pour le quotidien français Libération, et Hussein HANOUN, son assistant irakien, ont été libérés samedi 11 juin 2005.
Robert MENARD, secrétaire général de Reporters sans frontières (www.rsf.org), a déclaré dimanche : "On est fous de joie". Cette remise en liberté, a-t-il ajouté, exigeait deux conditions : "Des négociations sur le terrain menées par les autorités françaises et une mobilisation exceptionnelle des Français".
Initiée par la famille de Florence AUBENAS et par la rédaction de Libération (www.liberation.fr), cette mobilisation a largement dépassé la capitale : de Lille à Marseille en passant par l'international, des sphères politico-médiatiques aux citoyens.
Ceux-ci se sont investis sur le terrain comme sur le Net.
L'internaute a notamment eu la possibilité de s'informer et de s'engager sur le site ouvert par le comité de soutien "pour Florence AUBENAS et Hussein HANOUN" (http://www.pourflorenceethussein.org/) et de s'exprimer sur le blog associé http://florencehussein.skyblog.com/.
La pétition "Urgence pour Florence et Hussein" ouverte en ligne par le comité (Paris 10ème) aurait été signée par plus de 170.000 personnes.
Parallèlement à cette initiative, l'organisation internationale de défense de la presse, Reporters sans frontières, proposait aux sites Internet une bannière renvoyant vers http://aubenas.rsf.org, ex-page consacrée à la disparition de l'envoyée spéciale et de son guide.
Ces différents mouvements vont maintenant se dissoudre...
Des questions restent en suspends : les circonstances de la capture, de la détention et de la libération de la journaliste et de son assistant, l'influence des services secrets français, l'éventuel paiement d'une rançon - éventualité qui a été démentie par les autorités.
"Pour que tout le monde puisse avoir accès aux mêmes informations au même moment", Florence AUBENAS a signalé dès son retour en France qu'une conférence de presse aurait lieu mardi matin, 14 juin 2005, à Paris, au siège de Libération.
Enfin, rappelons que d'autres journalistes, politiques, membres d'associations, etc. sont toujours séquestrés ou portés disparus, parmi eux :
La personnalité politique franco-colombienne Ingrid BETANCOURT, enlevée en février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le cameraman français Fred NERAC (ITN), disparu en mars 2003, au sud de l'Irak...
Enlevés le 5 janvier dernier à Bagdad, Florence AUBENAS, grand reporter pour le quotidien français Libération, et Hussein HANOUN, son assistant irakien, ont été libérés samedi 11 juin 2005.
Robert MENARD, secrétaire général de Reporters sans frontières (www.rsf.org), a déclaré dimanche : "On est fous de joie". Cette remise en liberté, a-t-il ajouté, exigeait deux conditions : "Des négociations sur le terrain menées par les autorités françaises et une mobilisation exceptionnelle des Français".
Initiée par la famille de Florence AUBENAS et par la rédaction de Libération (www.liberation.fr), cette mobilisation a largement dépassé la capitale : de Lille à Marseille en passant par l'international, des sphères politico-médiatiques aux citoyens.
Ceux-ci se sont investis sur le terrain comme sur le Net.
L'internaute a notamment eu la possibilité de s'informer et de s'engager sur le site ouvert par le comité de soutien "pour Florence AUBENAS et Hussein HANOUN" (http://www.pourflorenceethussein.org/) et de s'exprimer sur le blog associé http://florencehussein.skyblog.com/.
La pétition "Urgence pour Florence et Hussein" ouverte en ligne par le comité (Paris 10ème) aurait été signée par plus de 170.000 personnes.
Parallèlement à cette initiative, l'organisation internationale de défense de la presse, Reporters sans frontières, proposait aux sites Internet une bannière renvoyant vers http://aubenas.rsf.org, ex-page consacrée à la disparition de l'envoyée spéciale et de son guide.
Ces différents mouvements vont maintenant se dissoudre...
Des questions restent en suspends : les circonstances de la capture, de la détention et de la libération de la journaliste et de son assistant, l'influence des services secrets français, l'éventuel paiement d'une rançon - éventualité qui a été démentie par les autorités.
"Pour que tout le monde puisse avoir accès aux mêmes informations au même moment", Florence AUBENAS a signalé dès son retour en France qu'une conférence de presse aurait lieu mardi matin, 14 juin 2005, à Paris, au siège de Libération.
Enfin, rappelons que d'autres journalistes, politiques, membres d'associations, etc. sont toujours séquestrés ou portés disparus, parmi eux :
La personnalité politique franco-colombienne Ingrid BETANCOURT, enlevée en février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le cameraman français Fred NERAC (ITN), disparu en mars 2003, au sud de l'Irak...