NetBooster répond à la fraude au clic

06 juin 2005 à 00h00
0
La société européenne propose dispositif de filtrage et de détection de la fréquence et de l'origine des clics sur liens sponsorisés et bandeaux publicitaires.

"La fraude au clic" menace le modèle publicitaire proposé par les moteurs de recherche aux éditeurs de sites web, annonceurs et prestataires de services.

La fraude au clic à plusieurs visages. Elle consiste le plus souvent, pour des sociétés peu scrupuleuses, des concurrents, à générer automatiquement par le biais d'un logiciel des milliers, voire des millions de clics "stériles" sur les liens sponsorisés des pages de résultats du moteur.

Dans ce cas le site Internet, ou son agence, qui a acheté des mots clés afin d'assurer sa visibilité en haut de page des résultats de recherche du moteur, voit son budget dédié être consommé en pure perte.

De son côté le moteur, qui rémunère le site Internet en fonction du nombre de clics enregistrés (paiement au clic), paye alors pour des milliers de clics frauduleux.

Cette fraude, assimilée à du vol, "est extrêmement néfaste pour Google & co." et, par extension, menace la santé économique du web, a signalé à NetEconomie, Gilles BOURDIN, Chef des opérations de .

Encore limité en France, le phénomène a pris de l'ampleur aux Etats-Unis et en Angleterre ces six derniers mois (www.netbooster-uk.co.uk). Pour ne pas perdre leur crédibilité, les moteurs et agences marketing sur Internet sont dans l'obligation de trouver la parade.

NetBooster fait partie de ces acteurs qui ont tout intérêt à réagir vite et bien.

La société européenne du référencement propose à ses clients "un système de protection avancé", que la fraude au clic se fasse sur les liens sponsorisés ("network click fraud") ou sur les bannières publicitaires ("competitive click fraud").

NetBooster a travaillé en étroite collaboration avec les principaux moteurs et ses partenaires media pour développer et mettre à jour son dispositif d'alerte, de filtrage IP et Proxy, et de détection (fréquence, origine IP et géographique des clics).

Ce système combine technologies et interventions humaines.

"La fraude peut concerner jusqu'à 20% des clics générés", a souligné Gilles BOURDIN. Avant d'insister : "Il est de notre responsabilité de protéger nos clients par des moyens humains, technologiques et juridiques. Ces derniers mois, nous avons engagé des poursuites contre X en Europe pour mieux lutter contre ce phénomène".
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires

Haut de page

Sur le même sujet