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La BNF n'est pas la seule à craindre que Google s'arroge le monopole de la culture numérique, l'Association de la presse universitaire américaine aussi !
Le Google Library Project fait débat Outre-Atlantique.
Le programme de numérisation et d'accessibilité "de millions d'ouvrages" engagé par la société Internet américaine en partenariat avec des bibliothèques universitaires anglophones (Harvard, Michigan, Stanford, la NYPL et Oxford UK), fait peur en Europe comme aux Etats-Unis.
De la Bibliothèque nationale de France (www.bnf.fr) à l'Association de la presse universitaire américaine (http://aaupnet.org/), chacun craint que Google devienne 'le' guichet unique d'accès, de diffusion et de monétisation de la culture numérique.
Bien entendu l'inquiétude de voir la richesse francophone fondre sous le soleil anglophone, n'est pas partagée par l'Association of American University Presses. L'opposition de l'AAUP est plus "pratique".
L'Association "à but non lucratif" regroupant plus de 120 éditeurs de livres et de revues universitaires destinés à un lectorat de spécialistes en tout genre, a transmis une lettre à Alexander MACGILLIVRAY, juriste en charge des questions de propriété intellectuelle chez Google, Inc.
Dans cette lettre datée du 20 mai 2005, l'AAUP souligne que le projet du moteur de recherche en ligne "semble impliquer le non-respect systématique et à grande échelle du copyright".
Inquiète, l'Association demande à la société californienne de lui préciser comment les droits d'auteur et les droits sur la propriété intellectuelle seront protégés dans le cadre du Google Library Project (http://print.google.com/googleprint/library.html).
De son côté Google a réaffirmé respecter ces droits, dans le cas d'ouvrages toujours sous copyright seuls des extraits et informations bibliographiques seront accessibles.
Lundi 23 mai 2005, la société Internet américaine a par ailleurs indiqué :
"Nous pensons que les éditeurs peuvent bénéficier de nombreuses opportunités en participant à Google Print, néanmoins ils ont la possibilité de ne pas faire partie du programme ('opt-out'). Dans ce cas, leurs ouvrages scannés ne seront pas rendus accessibles aux utilisateurs de Google".
Le Google Library Project fait débat Outre-Atlantique.
Le programme de numérisation et d'accessibilité "de millions d'ouvrages" engagé par la société Internet américaine en partenariat avec des bibliothèques universitaires anglophones (Harvard, Michigan, Stanford, la NYPL et Oxford UK), fait peur en Europe comme aux Etats-Unis.
De la Bibliothèque nationale de France (www.bnf.fr) à l'Association de la presse universitaire américaine (http://aaupnet.org/), chacun craint que Google devienne 'le' guichet unique d'accès, de diffusion et de monétisation de la culture numérique.
Bien entendu l'inquiétude de voir la richesse francophone fondre sous le soleil anglophone, n'est pas partagée par l'Association of American University Presses. L'opposition de l'AAUP est plus "pratique".
L'Association "à but non lucratif" regroupant plus de 120 éditeurs de livres et de revues universitaires destinés à un lectorat de spécialistes en tout genre, a transmis une lettre à Alexander MACGILLIVRAY, juriste en charge des questions de propriété intellectuelle chez Google, Inc.
Dans cette lettre datée du 20 mai 2005, l'AAUP souligne que le projet du moteur de recherche en ligne "semble impliquer le non-respect systématique et à grande échelle du copyright".
Inquiète, l'Association demande à la société californienne de lui préciser comment les droits d'auteur et les droits sur la propriété intellectuelle seront protégés dans le cadre du Google Library Project (http://print.google.com/googleprint/library.html).
De son côté Google a réaffirmé respecter ces droits, dans le cas d'ouvrages toujours sous copyright seuls des extraits et informations bibliographiques seront accessibles.
Lundi 23 mai 2005, la société Internet américaine a par ailleurs indiqué :
"Nous pensons que les éditeurs peuvent bénéficier de nombreuses opportunités en participant à Google Print, néanmoins ils ont la possibilité de ne pas faire partie du programme ('opt-out'). Dans ce cas, leurs ouvrages scannés ne seront pas rendus accessibles aux utilisateurs de Google".
