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Après SFR et Orange, l'autorité de régulation des télécommunications entérine le retard de 28 mois dans le déploiement de l'UMTS par Bouygues Telecom
L'internet mobile rapide prend son temps. Après SFR et Orange, l'autorité française de régulation des télécommunications (ART) a décidé d'accorder un nouveau délai à l'opérateur Bouygues Telecom dans le déploiement de ses infrastructures de téléphonie mobile de troisième génération.
"La similarité des difficultés rencontrées par Bouygues Telecom amène l'Autorité à décaler les obligations de déploiement de son réseau UMTS et, dans un souci d'équité, à les reporter de 28 mois comme pour les deux autres opérateurs, Orange France et SFR. En conséquence, Bouygues Telecom devra offrir commercialement les services UMTS prévus dans son autorisation au plus tard le 30 avril 2007 ; à cette date, les zones couvertes devront correspondre à au moins 20% de la population." explique l'ART dans un communiqué.
Bien décidé à amortir ses infrastructures 2G, Bouygues Telecom mise actuellement sur la technologie GSM/EDGE, dont le débit de 128 kb/s devrait partiellement couvrir les besoins de connectivité de ses clients. L'opérateur pourrait par contre profiter de son retard sur Orange et SFR, qui ont lancé leurs offres 3G en décembre 2004, pour lancer directement la technologie HSDPA, une technologie 3G plus évoluée, dont le débit pourrait atteindre 2 Mb/s contre 384 kb/s pour les offres actuellement commercialisées.
Même si l'entérinement de ce retard par l'ART était attendu, cette décision apparaît comme un double échec pour les autorités, qui auront à la fois renoncé aux milliards d'euros de recettes de la procédure de vente des licences "aux enchères" mais qui n'auront pas non plus bénéficié de la couverture 3G rapide attendue par la procédure du "concours de beauté".
L'internet mobile rapide prend son temps. Après SFR et Orange, l'autorité française de régulation des télécommunications (ART) a décidé d'accorder un nouveau délai à l'opérateur Bouygues Telecom dans le déploiement de ses infrastructures de téléphonie mobile de troisième génération.
"La similarité des difficultés rencontrées par Bouygues Telecom amène l'Autorité à décaler les obligations de déploiement de son réseau UMTS et, dans un souci d'équité, à les reporter de 28 mois comme pour les deux autres opérateurs, Orange France et SFR. En conséquence, Bouygues Telecom devra offrir commercialement les services UMTS prévus dans son autorisation au plus tard le 30 avril 2007 ; à cette date, les zones couvertes devront correspondre à au moins 20% de la population." explique l'ART dans un communiqué.
Bien décidé à amortir ses infrastructures 2G, Bouygues Telecom mise actuellement sur la technologie GSM/EDGE, dont le débit de 128 kb/s devrait partiellement couvrir les besoins de connectivité de ses clients. L'opérateur pourrait par contre profiter de son retard sur Orange et SFR, qui ont lancé leurs offres 3G en décembre 2004, pour lancer directement la technologie HSDPA, une technologie 3G plus évoluée, dont le débit pourrait atteindre 2 Mb/s contre 384 kb/s pour les offres actuellement commercialisées.
Même si l'entérinement de ce retard par l'ART était attendu, cette décision apparaît comme un double échec pour les autorités, qui auront à la fois renoncé aux milliards d'euros de recettes de la procédure de vente des licences "aux enchères" mais qui n'auront pas non plus bénéficié de la couverture 3G rapide attendue par la procédure du "concours de beauté".
