0
L'industrie française du disque souhaite faire appel à des prestataires privés pour automatiser "la traque" d'internautes adeptes de l'échange P2P.
Afin de mieux lutter contre le piratage de musique sur Internet, l'industrie francophone du disque souhaite faire appel à des entreprises privées.
Selon le quotidien Le Monde, la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) serait très intéressée par les prestations offertes par deux jeunes pousses françaises : Advestigo et Copeeright Agency.
Remarquée lors de l'édition 2005 du Midem, Copeeright Agency édite un outil permettant d'automatiser "la traque" d'internautes adeptes de l'échange gratuit "poste à poste" (P2P).
L'objectif est de repérer les usagers qui mettent à disposition sur Internet des œuvres dont ils ne possèdent pas les droits (contrefaçon), œuvres qui sont ensuite échangées et téléchargées.
Installée en France et au Canada (Québec), Copeeright Agency compte parmi ses clients Disney et le SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs).
Outre le "tracking" et l'identification d'internautes via leurs adresses IP, l'agence propose à ses clients des outils de diffusion de faux fichiers (avertissements) et de ralentissement des échanges.
De son coté, Advestigo fournit à l'industrie du disque une technologie ("théraographie") permettant d'identifier les œuvres protégées circulant sur les réseaux P2P, malgré les copies, les compressions et les coupures.
Cet outil de traçabilité de contenus numériques a été créé par d'anciens chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique. Bien évidemment, les pourvoyeurs de contenus contrefaits peuvent faire l'objet de poursuites...
Une révolution ?
L'automatisation du suivi d'internautes suspectés d'échanges illégaux de fichiers audio/vidéo via la collecte de leurs adresses IP, est actuellement étudiée par la Commission nationale informatique et libertés (CNIL).
Afin de mieux lutter contre le piratage de musique sur Internet, l'industrie francophone du disque souhaite faire appel à des entreprises privées.
Selon le quotidien Le Monde, la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) serait très intéressée par les prestations offertes par deux jeunes pousses françaises : Advestigo et Copeeright Agency.
Remarquée lors de l'édition 2005 du Midem, Copeeright Agency édite un outil permettant d'automatiser "la traque" d'internautes adeptes de l'échange gratuit "poste à poste" (P2P).
L'objectif est de repérer les usagers qui mettent à disposition sur Internet des œuvres dont ils ne possèdent pas les droits (contrefaçon), œuvres qui sont ensuite échangées et téléchargées.
Installée en France et au Canada (Québec), Copeeright Agency compte parmi ses clients Disney et le SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs).
Outre le "tracking" et l'identification d'internautes via leurs adresses IP, l'agence propose à ses clients des outils de diffusion de faux fichiers (avertissements) et de ralentissement des échanges.
De son coté, Advestigo fournit à l'industrie du disque une technologie ("théraographie") permettant d'identifier les œuvres protégées circulant sur les réseaux P2P, malgré les copies, les compressions et les coupures.
Cet outil de traçabilité de contenus numériques a été créé par d'anciens chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique. Bien évidemment, les pourvoyeurs de contenus contrefaits peuvent faire l'objet de poursuites...
Une révolution ?
L'automatisation du suivi d'internautes suspectés d'échanges illégaux de fichiers audio/vidéo via la collecte de leurs adresses IP, est actuellement étudiée par la Commission nationale informatique et libertés (CNIL).
