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Selon la presse italienne, le groupe serait en discussion avec ENEL au sujet du rachat de Wind, sa filiale de téléphonie mobile
Après deux années de restructuration, France Telecom semble repartir à la conquête de nouveaux marchés. Quelques semaines après les rumeurs du quotidien italien La Repubblica, c'est au tour de son concurrent "il Sole 24 Ore" de confirmer l'existence de discussions entre le groupe France Telecom et le conglomérat ENEL au sujet du rachat de sa filiale Wind spécialisée dans la téléphonie mobile.
Selon le journal, l''opérateur français proposerait de reprendre, à partir du mois de juin 2005, la totalité de Wind contre environ 14% de son capital. L'opération ne pourrait toutefois pas se faire dans l'immédiat pour ne pas modifier le ratio d'endettement de France Telecom et ainsi dégrader ses notes dans les agences de rating financier.
Le rachat de Wind par FT poserait encore toutefois de nombreux problèmes politiques. Les dirigeants transalpins reprochent en effet à la France de soutenir ses champions comme France Telecom ou EDF pour leurs opérations de croissance externe mais de tout faire pour bloquer l'entrée de groupes italiens sur le marché français de l'énergie par exemple.
Après cinq années de consolidation suite au piteux épisode des licences UMTS et au coûteux rachat d'Orange à Vodafone, France Telecom semble en tout cas disposé à repartir à la conquête des principaux marchés européens. Reste à savoir si, après l'Italie, le groupe cherchera également à s'implanter en Allemagne afin de défier des poids lourds européens comme Vodafone, T-mobile ou dans une moindre mesure mm O².
Après deux années de restructuration, France Telecom semble repartir à la conquête de nouveaux marchés. Quelques semaines après les rumeurs du quotidien italien La Repubblica, c'est au tour de son concurrent "il Sole 24 Ore" de confirmer l'existence de discussions entre le groupe France Telecom et le conglomérat ENEL au sujet du rachat de sa filiale Wind spécialisée dans la téléphonie mobile.
Selon le journal, l''opérateur français proposerait de reprendre, à partir du mois de juin 2005, la totalité de Wind contre environ 14% de son capital. L'opération ne pourrait toutefois pas se faire dans l'immédiat pour ne pas modifier le ratio d'endettement de France Telecom et ainsi dégrader ses notes dans les agences de rating financier.
Le rachat de Wind par FT poserait encore toutefois de nombreux problèmes politiques. Les dirigeants transalpins reprochent en effet à la France de soutenir ses champions comme France Telecom ou EDF pour leurs opérations de croissance externe mais de tout faire pour bloquer l'entrée de groupes italiens sur le marché français de l'énergie par exemple.
Après cinq années de consolidation suite au piteux épisode des licences UMTS et au coûteux rachat d'Orange à Vodafone, France Telecom semble en tout cas disposé à repartir à la conquête des principaux marchés européens. Reste à savoir si, après l'Italie, le groupe cherchera également à s'implanter en Allemagne afin de défier des poids lourds européens comme Vodafone, T-mobile ou dans une moindre mesure mm O².
