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L'organisation Reporters sans frontières estime que la guerre commerciale engagée entre Google et sur le marché chinois menace la liberté d'expression.
Reporters sans frontières (www.rsf.org/), qui défend les journalistes emprisonnés et la liberté de la presse dans le monde, s'inquiète des répercussions du bras de fer engagé entre les filiales des sociétés américaines Google et Yahoo sur le marché chinois.
Dans un communiqué daté du 26 juillet 2004, RSF rappelle que le portail et outil de recherche Yahoo "censure depuis des années son moteur de recherche en chinois pour se plier aux desiderata de Pékin." (http://cn.yahoo.com/).
L'organisation estime, par ailleurs, que le plus populaire des moteurs sur Internet, Google, "semble emboîter le pas à son concurrent" depuis la prise de participation dans le moteur de recherche chinois (www.baidu.com/) en juin dernier.
Alerté en décembre 2003 par l'organisation, le Président directeur général de Yahoo, Terry SEMEL, n'a pas donné suite. RSF a donc décidé de s'adresser aux politiques américains Lorne W. CRANER, Secrétaire d'Etat adjoint chargé de la Démocratie, des Droits de l'Homme et du Travail et Earl Anthony WAYNE, Secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires économiques et au Commerce (www.state.gov/).
Les autorités américaines "qui se veulent à la pointe du combat pour la liberté d'expression sur le Net, notamment depuis le vote du Global Internet Freedom Act en juillet 2003, ne posent aucune limite à l'activité du secteur privé, même lorsque celui-ci collabore avec les régimes les plus répressifs de la planète", déplore RSF.
"Nous condamnons cette hypocrisie et demandons que des sociétés comme Yahoo et Google s'engagent à respecter la liberté de l'information", a insisté l'organisation.
Pour conclure, Reporters sans frontières a demandé aux Secrétaires d'Etat adjoints CRANER et WAYNE que soit mis en place "un code de déontologie pour les entreprises du secteur de l'Internet exerçant une activité à l'étranger."
RSF sera-t-elle entendue ?
Reporters sans frontières (www.rsf.org/), qui défend les journalistes emprisonnés et la liberté de la presse dans le monde, s'inquiète des répercussions du bras de fer engagé entre les filiales des sociétés américaines Google et Yahoo sur le marché chinois.
Dans un communiqué daté du 26 juillet 2004, RSF rappelle que le portail et outil de recherche Yahoo "censure depuis des années son moteur de recherche en chinois pour se plier aux desiderata de Pékin." (http://cn.yahoo.com/).
L'organisation estime, par ailleurs, que le plus populaire des moteurs sur Internet, Google, "semble emboîter le pas à son concurrent" depuis la prise de participation dans le moteur de recherche chinois (www.baidu.com/) en juin dernier.
Alerté en décembre 2003 par l'organisation, le Président directeur général de Yahoo, Terry SEMEL, n'a pas donné suite. RSF a donc décidé de s'adresser aux politiques américains Lorne W. CRANER, Secrétaire d'Etat adjoint chargé de la Démocratie, des Droits de l'Homme et du Travail et Earl Anthony WAYNE, Secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires économiques et au Commerce (www.state.gov/).
Les autorités américaines "qui se veulent à la pointe du combat pour la liberté d'expression sur le Net, notamment depuis le vote du Global Internet Freedom Act en juillet 2003, ne posent aucune limite à l'activité du secteur privé, même lorsque celui-ci collabore avec les régimes les plus répressifs de la planète", déplore RSF.
"Nous condamnons cette hypocrisie et demandons que des sociétés comme Yahoo et Google s'engagent à respecter la liberté de l'information", a insisté l'organisation.
Pour conclure, Reporters sans frontières a demandé aux Secrétaires d'Etat adjoints CRANER et WAYNE que soit mis en place "un code de déontologie pour les entreprises du secteur de l'Internet exerçant une activité à l'étranger."
RSF sera-t-elle entendue ?
