Synology, l'un des deux pure player du marché du NAS (avec Qnap), a annoncé hier le renouvellement de son modèle haut de gamme à deux baies. Le nouveau « DS712+ » succède effectivement au DS710+ en mettant principalement l'accent sur l'amélioration des performances.
Le « Synology DS712+ » accueille pour commencer un second port Ethernet Gigabit prenant en charge l'agrégation de lien. Il troque en outre le processeur simple cœur à 1,67 GHz et le 1 Go de mémoire vive DDR2 de son prédécesseur pour un double cœur à 1,80 GHz, probablement un Intel Atom D525 comme sur le DS1511+, et pour 1 Go de DDR3. L'ensemble consomme 17,6 W au repos et 27,5 W en fonctionnement.
Ces mises à niveau techniques lui permettent de revendiquer avec deux liens un débit en lecture de 180 Mo/s, en hausse de 60 % par rapport au prédécesseur, et un débit en écriture de 105 Mo/s. Dans une situation plus courante, avec un seul lien, il revendique 107 et 97 Mo/s respectivement en lecture et en écriture, saturant quasiment le débit maximal théorique de 125 Mo/s de l'Ethernet Gigabit.
Par ailleurs, les deux baies pour disques durs au format 3,5 ou 2,5 pouces sont désormais accessibles de l'avant et non de l'arrière du boîtier. De quoi harmoniser la gamme, en particulier par rapport au boîtier d'extension DX510, mais aussi de libérer de la place pour un ventilateur plus grand, de 92 mm au lieu de 80, au fonctionnement par conséquent plus silencieux, de 22,1 à 19,2 dBA.
On retrouve trois ports USB 2.0, malheureusement aucun USB 3.0, et un port eSATA. Il est enfin livré avec la dernière version du micrologiciel unifié, DiskStation Manager 3.2, et offre par conséquent la même panoplie pléthorique de fonctions que toute la gamme.
Le nouveau « Synology DS712+ » est disponible dès à présent en France au prix public de 430 euros, auquel s'ajoute le prix des disques durs (environ 120 euros pour une paire de disques durs de 2 To).
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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