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Bien que les deux co-fondateurs de One.tel aient été poussés vers la sortie par les actionnaires , l'opérateur téléphonique australien est menacé de faillite
Les deux fondateurs de l'opérateur de téléphonie australien One.Tel, Jodee Rich et Brad Keeling, ont du démissionner jeudi 17 mai alors que ces derniers ont reconnu ne pas pouvoir tenir leur objectifs financiers (soit 295 millions de liquidités au 30 juin).
Les actionnaires de référence cherchent à reprendre le contrôle de leur filiale. Il s'agit en l'occurrence de Lachlan Murdoch et James Packer, les fils des deux barons australiens des médias qui ne s'attendaient pas à une telle mauvaise surprise.
Pour les deux groupes australiens spécialisés dans les médias, dirigés respectivement par leurs « papas » , Rupert Murdoch (News Corp) et Kerry Packer (Publishing and Broadcasting), il s'agit d'un véritable gouffre financier puisqu'ils ont investi à perte près de 4 milliards de francs dans la société depuis son introduction en Bourse le 13 novembre 1997 (où le titre a connu une véritable hécatombe).
Après avoir levé sur les marchés 4,9 milliards de francs de liquidités sur l'année passée, les caisses de l'opérateur sont à nouveau presque vide.
Sur le semestre clos fin 2000, l'opérateur australien a multiplié ses pertes par 7 à 130 millions de dollars australiens.
L'expansion trop rapide de la société par ailleurs très gourmande en capitaux, sur le marché ultra-compétitif des communications téléphoniques longue distance, a posé de sérieux problèmes d'organisations.
Rappelons qu'en France où la société revendique 178.000 clients, loin derrière Cegetel ou Télé2, la société a accumulé les erreurs, en lançant le 12 mai 2000, un forfait illimité d´accès à Internet, baptisé " Le paradis des surfeurs " à 149 francs par mois, avant de le supprimer unilatéralement en juillet.
Les actions en justice menées par des utilisateurs abusés ne devraient pas améliorer la situation de One.tel.
Les deux fondateurs de l'opérateur de téléphonie australien One.Tel, Jodee Rich et Brad Keeling, ont du démissionner jeudi 17 mai alors que ces derniers ont reconnu ne pas pouvoir tenir leur objectifs financiers (soit 295 millions de liquidités au 30 juin).
Les actionnaires de référence cherchent à reprendre le contrôle de leur filiale. Il s'agit en l'occurrence de Lachlan Murdoch et James Packer, les fils des deux barons australiens des médias qui ne s'attendaient pas à une telle mauvaise surprise.
Pour les deux groupes australiens spécialisés dans les médias, dirigés respectivement par leurs « papas » , Rupert Murdoch (News Corp) et Kerry Packer (Publishing and Broadcasting), il s'agit d'un véritable gouffre financier puisqu'ils ont investi à perte près de 4 milliards de francs dans la société depuis son introduction en Bourse le 13 novembre 1997 (où le titre a connu une véritable hécatombe).
Après avoir levé sur les marchés 4,9 milliards de francs de liquidités sur l'année passée, les caisses de l'opérateur sont à nouveau presque vide.
Sur le semestre clos fin 2000, l'opérateur australien a multiplié ses pertes par 7 à 130 millions de dollars australiens.
L'expansion trop rapide de la société par ailleurs très gourmande en capitaux, sur le marché ultra-compétitif des communications téléphoniques longue distance, a posé de sérieux problèmes d'organisations.
Rappelons qu'en France où la société revendique 178.000 clients, loin derrière Cegetel ou Télé2, la société a accumulé les erreurs, en lançant le 12 mai 2000, un forfait illimité d´accès à Internet, baptisé " Le paradis des surfeurs " à 149 francs par mois, avant de le supprimer unilatéralement en juillet.
Les actions en justice menées par des utilisateurs abusés ne devraient pas améliorer la situation de One.tel.
