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Aux Etats-Unis déjà, les réseaux des principaux opérateurs semblent saturés. Un utilisateur d'iPhone abonné auprès de AT&T aurait ainsi constaté dans la ville de New York City que 22% de ses appels téléphoniques n'aboutissent pas ou provoquent des coupures inexpliquées. Et selon un représentant d'Apple interrogé sur ce problème, il s'avère qu'il est généralisé à l'ensemble des grandes villes américaines du fait de l'engorgement des réseaux de AT&T. Cette situation serait donc tout à fait « normale » selon Apple.
Au niveau français, cette situation semble être la même du fait de la généralisation des forfaits illimités permettant depuis un smartphone ou une clé USB de rester connecter toute la journée ou tout du moins de télécharger d'importantes quantités de données chaque mois. La faute aux widgets des smartphones qui veulent rester toujours connectés et aux abonnements via des clés 3G qui poussent à une utilisation nomade de l'internet. Et pourtant, tous les opérateurs mobiles proposent de brider la vitesse de connexion à l'internet mobile au delà de 500 Mo ou 1 Go de données échangées chaque mois.
« On assiste à une congestion du réseau dans les zones urbaines, aux heures de pointe », a précisé un analyste de l'Idate à Reuters. Selon SFR, ces terminaux mobiles consommeraient 30 fois plus de données que les téléphones traditionnels. Pour Juniper Networks, le constat est le même : « les opérateurs courent le risque d'avoir des pannes qui pourraient faire la une des journaux ». Reste à savoir si les opérateurs français profiteront de la mise à jour de leur réseau au passage à la technologie de haut-débit mobile 3G LTE pour gérer un plus grand nombre de connexions simultanées.
