France Télécom a annoncé samedi la signature d'un accord portant sur la cession d'Orange Suisse au fonds d'investissement Apax Partners, pour un montant d'environ 1,6 milliard d'euros.
Orange quitte la Suisse. L'opérateur a en effet signalé samedi la conclusion d'un accord avec le fonds Apax Partners portant sur la cession d'Orange Suisse, troisième opérateur du pays, pour deux milliards de francs suisses (soit environ 1,6 milliard d'euros). Pour France Télécom, la démarche s'inscrit dans le cadre d'un plan d'optimisation de ses investissements européens.
Créé en 1999, Orange Suisse représente pour 2010 un chiffre d'affaires de 1,3 milliard de francs suisses (soit 1,1 milliard d'euros) et compte 1,6 million de clients à fin septembre 2011, soit environ 17% du marché. L'entreprise emploie environ 1 200 personnes.
Avant de mettre en vente sa filiale, à l'été 2011, France Télécom avait tenté en 2010 de se rapprocher de Sunrise, deuxième opérateur suisse avec environ 23% du marché, pour mieux lutter contre l'actuel numéro un, Swisscom (environ 60% du marché). L'opération avait été refusée par les autorités de la concurrence locale, conduisant au rachat de Sunrise par CVC Capital Partners.
Le rachat d'Orange Suisse par Apax, fonds basé en France qui revendique plus de 2,5 milliards d'euros d'actifs, doit encore être approuvé par le conseil d'administration de France Télécom début janvier.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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