Le succès de la Freebox Revolution ne se dément pas selon le groupe Iliad, qui indique avoir recruté 73 000 abonnés nets de résiliation au cours du troisième trimestre. Il revendique pour la période un chiffre d'affaires de 537 millions d'euros, en hausse de 5% sur un an.
Au 30 septembre, Iliad comptait ainsi 4,79 millions d'abonnés haut débit, contre 4,72 millions trois mois plus tôt, soit un recrutement net de résiliations de 73 000 nouveaux clients sur la période. La marque Free se révèle sans surprise la principale bénéficiaire de l'effet de séduction induit par la Freebox Revolution. La marque Alice perd quant à elle 40 000 abonnés, dont 20 000 passés sous pavillon Free. Fort de ces chiffres, Iliad revendique une part de marché de l'ordre de 34% sur le marché du recrutement haut débit pour le troisième trimestre, ramenée à 27% si l'on écarte les migrations des abonnés Alice.
Sur le plan financier, le groupe se félicite de revenir à la croissance « dans un contexte réglementaire peu favorable (baisse de la terminaison d'appel fixe, hausse de la TVA...) ». Il enregistre en effet un chiffre d'affaires de 536,9 millions d'euros, en hausse de 5% sur un an, dont l'essentiel provient des activités haut débit à destination du grand public. A la fin du trimestre, le revenu moyen par abonné (ARPU) s'établit à 35,5 euros, stable par rapport aux trois mois précédents, contre plus de 38 euros pour les abonnés Freebox Revolution.
Contrairement à ses habitudes, Iliad ne communique pas cette fois sur son résultat opérationnel ou sur le maintien de ses objectifs annnuels. Rappelons que l'opérateur doit annoncer prochainement le lancement de Free Mobile, l'offre de téléphonie mobile pour laquelle il est actuellement en train de déployer son propre réseau. Le service devrait pouvoir ouvrir tout début 2012, date à laquelle Iliad aura répondu aux objectifs de couverture imposés par l'Arcep (25% de la population) et pourra profiter d'un accord d'itinérance conclu avec Orange.
Abonnés Iliad au 30 septembre 2011
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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