Asus profite de l'IFA pour présenter de nouveaux ordinateurs portables de type 2-en-1 : le Transformer 3 et le Transformer 3 Pro. Des systèmes dont le look évoque des machines bien connues !
Transformer 3 : des faux airs d'iPad
Le Transformer 3 est un PC 2-en-1 ultra compact qui ressemble, disons le tout de go, à un iPad. Le choix de l'aluminium pour son châssis n'est sans doute pas étranger à ce sentiment, alors qu'Asus l'a rendu relativement fin avec une épaisseur de 6,9 mm et un poids de 695 grammes. Son clavier est détachable, c'est le Transformer Sleeve Keyboard, un clavier dont les touches ont une course de 1,4 mm et qui peut servir de socle à deux positions pour l'écran. Le clavier conserve un touchpad en verre et si le Transformer 3 se décline en plusieurs coloris or, glacier et gris, le clavier est lui aussi proposé en plusieurs couleurs. Le 2-en-1 héberge un écran 12,6 pouces à la résolution de 2 880 x 1 920 pixels pour une densité de 275ppi. La partie audio du Transformer 3, et non du Transformateur 3 comme écrit quelque part dans le communiqué de presse, est signée Harman Kardon avec quatre haut-parleurs.
Côté spécifications, cet iPad, pardon Transformer 3 est animé par un processeur Kaby Lake autrement dit la toute récente septième génération de processeur Core d'Intel (Asus ne dote pas plus de détails) avec un SSD qui peut atteindre les 512 Go et 8 Go de mémoire vive. Asus propose un connecteur USB Type-C et la prise en charge de l'USB 3.1 Gen2 alors que le Thunderbolt 3 est aussi de la partie. Comme sur le Zenbook 3, on retrouve un lecteur d'empreintes digitales compatible Windows Hello et Asus propose une caméra dorsale de 13 mégapixels.
Transformer 3 Pro : comme une ressemblance
Alors que le design du Transformer 3 nous évoque franchement un iPad, un sentiment notamment renforcé par les ouvertures des haut-parleurs et les bords arrondis, celui de la Transformer 3 Pro est beaucoup plus proche de la Surface Pro. D'ailleurs Asus dote son 2-en-1 de devinez-quoi ? Un kickstand ! Un trait jusque là distinctif de la Surface Pro et comme sur les dernières itérations de Surface, celui-ci s'incline largement jusqu'à 170°. Le châssis en aluminium de la Transformer 3 Pro a une épaisseur de 8,35mm et est décliné en coloris or et gris. On retrouve un clavier rétroéclairé détachable avec une course de 1,4mm pour les touches. La Transformer 3 Pro reprend un écran 12,6 pouces de 2 880 x 1920 pixels avec une densité de 275ppi. La configuration matérielle est basée sur un Core i7 (Asus ne précise pas de quelle génération) avec un SSD en PCi-Express jusqu'à 1 To et 16 Go de mémoire à 2133 MHz. Là aussi Asus propose une connectique USB Type-C avec le support de l'USB 3.1 Gen2 et le Thunderbolt 3. Asus dote son 2-en-1 de ports USB 3.0 et HDMI. La Transformer 3 Pro comporte une caméra 13 Mégapixels. Là aussi, Asus gère Windows Hello mais avec la caméra frontale et non un lecteur d'empreintes digitales.
Asus propose un stylet avec sa Transformer 3 Pro, stylet qui peut gérer 1 024 niveaux de pression. Le 2-en-1 est également compatible avec la station ROG XG Station 2 pour le relier à une carte graphique externe. La marque évoque une disponibilité dans le courant du mois d'octobre pour une tarification entre 1 000 et 2 000 euros selon les modèles.
La similitude des designs montre qu'entre iPad Pro et Surface Pro, Asus n'a pas su choisir et n'a surtout pas su innover (ou prendre des risques). Même si la qualité de la finition ne fait que peu de doute s'agissant d'Asus, le parallèle avec le Yoga Book de Lenovo annoncé ce jour est en ce sens cruel : Asus ne fait que copier l'existant quand Lenovo teste quelque chose de nouveau. Bien sûr, rien ne dit que le Yoga Book rencontrera son public mais l'on ne pourra pas reprocher à la marque chinoise de copier les canons du genre.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'inef...
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech.
Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels.
Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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