Après SAP HANA et Oracle, Microsoft mise sur la technologie In Memory. En matière d'analyse de bases de données, cette méthode permet des traitements plus rapides des tâches puisque le système de gestion des bases de données ne se base plus sur des mécanismes de stockage sur disque mais utilise des ressources de la mémoire principale. De fait, l'accès aux bases de données se fait plus rapidement et les recherches s'avèrent également plus véloces.
En pariant sur cette technologie dans le cadre de services de Big Data (traitement de masses importantes et hétérogènes de données), Microsoft entend l'intégrer directement à sa plateforme de données, qui sera proposée avec la prochaine version majeure de SQL Server. La firme de Redmond annonce d'ailleurs déjà « des performances jusqu'à 10 fois supérieures pour des applications existantes et jusqu'à 50 fois supérieures pour de nouvelles applications optimisées pour l'in-memory ».
Microsoft met donc clairement un pied dans un milieu où SAP et Oracle sont déjà implantés. Ces deux dernières firmes ont en effet déjà implémenté la technologie In-Memory dans leurs solutions maison. Ces dernières sont ensuite mises en avant pour bénéficier à des clients qui peuvent exiger d'un service d'analytics la rapidité d'exécution. La Finance, le secteur bancaire, l'énergie, l'industrie pétrolière ou le secteur public figurent alors en première ligne.
Toujours est-il que la firme de Redmond précise que son offre Big Data sera cohérente et permettra d'intégrer les services les plus utilisés comme Hadoop mais également Server Parallel Data Warehouse.