IBM a annoncé qu'il ouvrait de nouveaux bureaux en Afrique. Le géant va s'implanter en Angola, et poursuit ainsi son expansion sur le continent. Il avait récemment ouvert des bureaux au Sénégal et en Tanzanie. L'arrivée en Angola lui donne un accès direct dans une vingtaine de pays africains, avec notamment l'Afrique du Sud, l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, le Kenya, le Nigeria, et le Ghana.
La stratégie d'IBM sur le continent africain est assez claire : être présent dans les capitales des pays majeures pour rayonner à partir de ces bases arrières, et proposer des services d'un standard suffisamment élevé pour trouver de nouveaux relais de croissance. Alors que le continent était jusqu'à ces dernières années un peu oublié des fabricants majeurs, l'essor des infrastructures informatiques le rend de moins en moins facile à contourner pour les géants comme IBM.
Avec l'ouverture de bureaux à Luanda, la capitale de l'Angola, IBM débute ainsi la 230ème branche dédiée à l'une des 55 économies émergentes dans lesquelles il est présent. Big Blue travaille déjà avec plusieurs acteurs importants du pays ou de la région, comme l'une des premières banques angolaises, des institutions financières, ou des pétroliers. Il les aide à sécuriser leur gestion de l'information, selon le communiqué de presse envoyé par le géant.
Pour IBM, l'un des principaux freins au développement des infrastructures informatiques en Afrique est le manque de support et de conseil. La relative discrétion des acteurs mondiaux sur le continent serait donc particulièrement gênante pour plusieurs capitales africaines, qui se développent pourtant rapidement sur le plan économique. En inaugurant ses nouveaux bureaux cette semaine, Big Blue souhaite donc montrer la voie, et devenir un partenaire privilégié pour les entreprises locales.