Deux des principaux acteurs de la vente de lunettes sur Internet lèvent ou s'apprêtent à lever des fonds : Easy-verres.com annonce plus d'un million d'euros, tandis que Marc Simoncini évoque un investissement de l'ordre de 17 millions d'euros dans Sensee.
Désormais rodée, la formule de l'optique en ligne a besoin de fonds pour trouver son public. Easy-verres.com a ainsi annoncé mercredi avoir levé plus d'un million d'euros qui serviront essentiellement à financer des actions de marketing. Le nom des investisseurs n'a pas été communiqué.
Easy-verres.com se dit pour mémoire en mesure de vendre des verres et montures de marque, à des prix inférieur d'environ 40% à ceux constatés dans les réseaux physiques. La clé du modèle réside dans la constitution d'un réseau de 750 opticiens partenaires, chez qui l'acheteur peut essayer, régler, et récupérer ses montures. La promesse se résume donc à la proposition suivante : « des prix du web avec la qualité de l'opticien traditionnel ».
Lancé fin 2011, Sensee adopte quant à lui un modèle 100% Web. Il promet cette fois des lunettes « deux fois moins chères », avec un service client géré par les propres opticiens de la société, un essai gratuit à domicile des lunettes et un module de type « cabine virtuelle » en ligne, après chargement d'une photo.
Notamment financé par Marc Simoncini via son fonds Jaina Capital, après la reprise de lentillesmoinscheres.com pour environ 7,5 millions d'euros, Sensee devrait prochainement profiter d'un afflux d'argent frais. Le 12 mars dernier, le fondateur de Meetic a en effet annoncé, via Twitter, la réunion de 17,5 millions d'euros de nouveaux investissements, qui là encore devraient au moins pour partie alimenter le marketing (Sensee est déjà présent en TV aujourd'hui).
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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