L'un des derniers endroits déconnectés de la planète, le ciel, ne le sera bientôt plus. Air France-KLM proposera internet sur tous ses vols long-courriers. La compagnie française expérimente en parallèle l'extension du Wi-Fi aux vols court et moyen-courriers.
Pour commencer, l'alliance a validé le mois dernier le déploiement d'internet sur l'ensemble des long-courriers. En plus des deux Boeing 777 testés depuis mai 2013, les deux nouveaux Boeing 787 mis en service par KLM en novembre 2015 sont ainsi équipés du Wi-Fi à bord (mais finalement pas en téléphonie mobile).
Les futurs 787 d'Air France le seront aussi. L'alliance mettra en service un total de 25 de ces appareils d'ici 2020, tous équipés du Wi-Fi. Les appareils existants seront quant à eux modernisés, mais à une échéance encore inconnue.
Du Wi-Fi porte à porte sur court et moyen courrier
Maintenant que l'expérimentation a porté ses fruits sur le long-courrier, Air France la déporte sur le court et le moyen-courrier, avec six mois de retard sur le calendrier initial. La compagnie a ainsi équipé deux Airbus A320, mis en service le 12 janvier, sur lesquels elle testera l'appétence des clients pour une durée de trois mois.
L'offre commerciale diffère de celle des vols long-courriers. Sur le plan tarifaire, naturellement, mais aussi en termes de prestations.
Pour commencer, le Wi-Fi de ces avions présente la particularité de fonctionner de porte à porte. Il n'est pas nécessaire d'atteindre l'altitude de croisière pour accéder à internet. Ce qui, dans le cadre de tels vols, permet presque de doubler le temps de connexion. On peut même souscrire par avance, lors de l'enregistrement.
En plus de l'accès à internet, ces A320 proposent en outre six chaînes de télévision en direct (France 2, France 24, Europort, BBC World News, Bloomberg et Cartoon Network). Ces deux services sont rassemblés dans une formule connectivité facturée 5 euros par vol intérieur ou 10 euros par vol européen (contre 20 euros par vol long-courrier). Ils proposent aussi un nouveau service de divertissement qui donne accès à une sélection de films, de séries, de musique et de jeux vidéo. Bien qu'à terme il dispensera les compagnies d'installer de couteux systèmes de divertissement et leur permettra de faire de grosses économies, cette formule est facturée 6 euros par vol.
La voix sur IP bloquée pour garantir la tranquillité des passagers
Techniquement, cette solution exploitée en partenariat avec Orange et Global Eagle Entertainment (GEE) repose sur une antenne satellite à suivi automatique (bande KU), sur six antennes Wi-Fi dans la cabine et sur un serveur à bord (pour le service de divertissement). Le débit de la connexion à internet, probablement de l'ordre de 30 Mb/s, n'est pas communiqué, mais Air France « garantit une expérience utilisateur de qualité ». Les services de voix sur IP (VoIP) sont bloqués, pour garantir la tranquillité, tout comme ceux de vidéo à la demande concurrents.
Air France assure enfin que la protubérance due à l'antenne a une influence « limitée » sur la trainée de l'avion, donc sur sa consommation de carburant et sur son impact environnemental.
Sur quels vols peut-on profiter du Wi-Fi ?
Pour conclure, récapitulons les vols sur lesquels on peut bénéficier du Wi-Fi à date :
Les deux Boeing 777 desservent New York, Panama, Singapour ou Abidjan depuis Paris et Amsterdam
KL 437 et KL 438 sur Boeing 787 entre Amsterdam et Bahreïn via Abu Dhabi
Certains KL 427 et KL 428 sur Boeing 787 entre Amsterdam et Dubaï
Certains KL 705 et KL 706 sur Boeing 787 entre Amsterdam et Rio de Janeiro
Les deux Airbus A320 quant à eux ne sont pas affectés à des vols réguliers, ils sont susceptibles de desservir plusieurs liaisons, l'un en France, l'autre en Europe
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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