L'accroche de l'étude mené par l'université de Columbia est choc mais tend à montrer un basculement plus précoce dans les drogues pour les adolescents accros à Facebook, comme le publie Business Insider. Avant d'aborder les fondements de l'étude, un petit retour sur la méthodologie s'impose. Celle-ci s'appuie sur deux types de questionnement, le premier sur Internet, le second par téléphone.
1037 adolescents et 528 parents ont ainsi été sondés par Internet (546 garçons et 491 filles) tandis que 1006 autres adolescents (478 garçons et 528 filles) furent interrogés par téléphone. Il leur était demandé de réagir sur plusieurs phrases du type « Si un ami consomme des stupéfiants, ce n'est pas mon problème » ou bien encore « Je fais ce que je veux avec mon corps » (retrouvez le protocole complet sur ce lien, en anglais).
De cette étude, il a été constaté que 70% des adolescents utilisaient quotidiennement Facebook ou MySpace. Il s'agit du groupe qui fume 5 fois plus de cigarettes, qui boit 3 fois plus d'alcool, et qui fume 2 fois plus de marijuana que les 30% qui n'utilisent pas les réseaux sociaux à un rythme journalier. Malgré ces chiffres, Joseph Califano, le président de l'organisation qui a mené l'étude, tempère quelque peu la situation en signalant que les adeptes des réseaux sociaux ont tendance à banaliser la consommation des drogues, d'où des réponses plus décomplexées.
Plus de la moitié des sondés déclarent ainsi avoir déjà vu des photos de leurs amis en état d'ébriété ou sous l'influence de stupéfiants sur les réseaux sociaux. En outre, 68% des adolescents de cette étude adeptes du tabac auraient déclaré avoir déjà essayé la marijuana. Les jeunes dinant moins de 3 fois par semaine avec leurs parents seraient par ailleurs plus attirés par les drogues que ceux dinant 5 à 7 fois avec. Et vous, chers lecteurs, qu'en pensez-vous ?