Asus a aujourd'hui annoncé le lancement en France d'une carte mère, exposée au CES, qu'il présente comme « hybride », à mi chemin entre la carte mère grand public et la carte mère pour station de travail. Cette « Z9PE-D8 WS » est quoi qu'il en soit l'une des plus onéreuses du marché.
L'« Asus Z9PE-D8 WS » est effectivement bi-CPU et jusqu'à quadri-GPU.
Elle arbore deux sockets LGA2011 pour autant de couteux processeurs Intel Xeon E5 de la série 2600, chacun entouré de quatre emplacements DDR3, soit un maximum au total de 64 Go de mémoire vive.
Elle présente également sept emplacements PCI-Express 3.0 au format x16, dont quatre sont destinés à accueillir autant de cartes graphiques AMD en CrossFireX ou Nvidia en SLI (quatre en x8 ou deux en x16).
L'ensemble est associé au chipset Intel C602 pour station de travail offrant 2 ports Serial ATA à 6 Gbps et 8 ports à 3 Gbps, à un contrôleur Marvell offrant 4 ports supplémentaires à 6 Gbps, à un contrôleur Intel offrant deux ports Gigabit Ethernet et à un contrôleur son Realtek ALC898 offrant du son multicanal sur des sorties analogiques ou numériques. Quatre ports USB 3.0 et une douzaine de ports USB 2.0 complètent cette riche connectique.
Tout ce beau monde requiert une carte mère au format EEB (pour Enterprise Electronics Bay), un standard inspiré de l'ATX certes sensiblement plus imposant avec 305 x 330 mm mais qui loge dans une multitude de boitiers grand public.
L'« Asus Z9PE-D8 WS » est commercialisée dès à présent au prix public de... 500 euros ! Prix auquel s'ajoute le prix des processeurs et des cartes graphiques, mais il faut bien ça pour concevoir l'un des ordinateurs les plus puissants du marché.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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