À peine remis du lancement de l'AMD Radeon HD 6990, les fabricants sont de nouveau confrontés à une nouvelle carte graphique bi-GPU, la Nvidia GeForce GTX 590. Une fois n'est pas coutume, l'habituelle déferlante d'annonces n'aura pas lieu, pour cette nouvelle vitrine technologique aux ventes vraisemblablement confidentielles.
Les quelques fabricants annonçant une GeForce GTX 590 à l'occasion du lancement s'en tiennent d'ailleurs au système de refroidissement du modèle de référence, à une exception près. Jamais rassasiés, certains d'entre eux trouvent effectivement malgré tout le moyen de mettre en avant le potentiel d'overclocking de ce monstre.
EVGA décline ainsi la GTX 590 en deux modèles. Toutes deux arborent des fréquences rehaussées d'usine, passant de 607 à 630 MHz pour les deux GPU GF110, de 1215 à 1260 MHz pour leurs 1024 unités de calcul et de 3414 à 3456 MHz pour leurs 3 Go de mémoire GDDR5.
Si cet overclocking d'environ 3 % peut paraitre anecdotique, les deux modèles se distinguent par leur système de refroidissement. La « Classified Hydro Copper », destinée à rejoindre un circuit de refroidissement à eau (watercooling), devrait en contrepartie offrir un bon potentiel. La « Classified » s'en tient quant à elle au système de refroidissement d'origine.
Les « EVGA GeForce GTX 590 Classified » et « Classified Hydro Copper » s'affichent aux prix publics respectifs de 730 et 880 dollars. Soit un surcout conséquent de 150 dollars pour le waterblock. Il conviendra donc de grappiller un maximum de mégahertz !
MSI s'en tient quant à lui strictement aux spécifications de référence sur sa « N590GTX-P3D3GD5 », mais revendique un « potentiel d'overclocking de 38 % » au moyen du logiciel Afterburner, qui permet de rehausser la tension et donc la fréquence, de 607 à 840 MHz. Les recettes de cuisine ne sont en revanche pas fournies !
Cette « MSI N590GTX-P3D3G5 » sera quoi qu'il en soit commercialisée avant la fin du mois de mars au prix public de 655 euros.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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