Photomath : l'application qui savait résoudre les équations

22 octobre 2014 à 16h57
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Résoudre instantanément des équations mathématiques en les prenant en photo avec son téléphone, c'est désormais possible grâce à une application baptisée Photomath. Attention, votre professeur risque de ne pas apprécier.

De quoi moins transpirer sur les bancs de l'école ? Photomath est une application mobile qui se propose de résoudre à votre place les équations algébriques simples, en passant par l'appareil photo de votre smartphone (iOS et Windows Phone aujourd'hui, Android en 2015). Le fonctionnement est des plus aisés : armez-vous de votre téléphone, lancez l'application, cadrez la zone de calcul sur l'équation à résoudre et attendez une seconde ou deux. Le résultat devrait alors s'afficher, accompagné d'un volet d'explications recomposant les différentes étapes ayant mené à la résolution.

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Tout juste lancée, Photomath a rapidement fait parler d'elle sur le Web, sans doute parce qu'on a tous un jour rêvé d'un outil de ce type pour échapper à la corvée du devoir de maths. Pour ne rien gâcher, elle est pour l'instant gratuite : nous n'avons donc pas résisté à la tentation de vérifier si elle tenait ses promesses... et la réponse est oui. Le cheminement menant à la résolution est quelque peu alambiqué, mais le résultat se révèle bien souvent juste, pour peu que le moteur de reconnaissance ait correctement analysé l'équation proposée. Histoire de limiter la casse, le fonctionnement n'est garanti qu'avec des caractères d'imprimerie : inutile de lui soumettre vos pattes de mouche.

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A ce stade, Photomath ne sera toutefois pas vraiment la panacée pour les lycéens allergiques aux maths : elle ne gère en effet que les équations du premier degré, avec les quatre opérations de base. L'application s'accommode relativement bien des fractions, mais elle peine en revanche lorsque des parenthèses entrent dans la danse. On imagine toutefois que l'éditeur, Microblink, envisage de sortir ultérieurement une version plus aboutie, capable de gérer plusieurs inconnues ou des paramètres plus complexes. En attendant, le corps enseignant va certainement devoir se préparer à bannir smartphones et autres lunettes connectées des salles de classe pendant les devoirs sur table...
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