Pour Reuters, une source anonyme aurait alerté les autorités sur les risques que peut engendrer cette attaque. Elle ajoute que même si le premier poste contaminé s'est connecté à un serveur situé en Chine, il reste encore difficile de connaître l'origine exacte du piratage.
Cette attaque survient alors que la polémique enfle au sujet d'une autre intrusion informatique. Fin septembre, la firme Mitsubishi Heavy Industries avait confirmé avoir été victime d'un ou plusieurs pirates. Ce contractant pour la Défense japonaise précisait alors que certaines informations avaient pu être consultées par des pirates. Face aux critiques, la firme avait tenu à préciser que les informations clés portant sur ses produits et technologies étaient restées intactes.
Depuis cette découverte, d'autres observateurs ont rapporté que certaines données critiques avaient bien été dérobées. Le journal Asahi estime que des plans d'avions de chasse, d'équipements défensifs ou même d'installations nucléaires ont pu être volées. Par contre, aucune information n'a été donnée quant à l'instigateur de cette attaque visiblement très ciblée.