Pour cette nouvelle gamme de processeurs Xeon toujours gravés en 22nm, Intel promet des performances jusqu'à trois fois supérieures. Il faut dire que niveau coeurs x86, Intel met le paquet avec jusqu'à 50% de coeurs en plus. Les modèles Xeon E5 2600 v3 pouvant embarquer jusqu'à 18 coeurs par socket, soit un maximum de 36 threads par processeur grâce à l'HyperThreading. Rappelons que pour les précédents Xeon, le nombre de coeurs s'arrêtait à 12 coeurs par socket.
Intel fait parler les coeurs et dote ses nouveaux-nés d'un maximum de 45 Mo de mémoire cache de niveau 2. Le débit du lien QPI pour les échanges entre processeurs a été rehaussé et s'établit dorénavant à 9,6 GT/s contre 8.0 GT/s avec 2 liens QPI par processeur. On retrouve également les instructions AVX 2.0 dans ces nouveaux processeurs Xeon avec un débit doublé par cycle d'horloge face aux instructions AVX existantes pour tout ce qui concerne les opérations en virgule flottante. Intel inaugure pour la première fois la mémoire DDR4. Le contrôleur mémoire DDR4 peut supporter un maximum de 1,5 To de mémoire dans un système à deux sockets avec de la DDR4-2133.
La nouvelle famille de Xeon E5 v3 se décline selon trois configurations de die avec des modèles 14 à 18 coeurs, des modèles 10 à 12 coeurs et enfin pour les processeurs simple socket de 4 à 8 coeurs. Les TDP s'établissent de 55 Watts à tout de même 145 Watts sur le marché serveur. C'est le cas du Xeon E5-2699V3 et ses 18 coeurs, 36 threads, 45 Mo de cache à 2,3 GHz (3,6 GHz en Turbo) pour une enveloppe thermique de 145 Watts. A noter que pour les workstation, Intel évoque également des processeurs Xeon au TDP de 160 Watts.
Intel annonce jusqu'à 35 SKU différents pour ses nouveaux Xeon E5 v3 avec, au lancement, 26 modèles différents.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
Lire d'autres articles
