Nokia Siemens Networks résout ses problèmes de corruption

La création de « Nokia Siemens Networks », spécialisée dans les infrastructures télécom, n'aura pas été de tout repos. En effet, si le projet de concentration entre les équipementiers réseaux Nokia et Siemens a obtenu l'aval de l'Union Européenne et si il devait être finalisé avant la fin d'année, il a finalement été repoussé de près de quatre mois.

Un examen de conformité realisé en décembre dernier avait analysé plus en profondeur les activités de Siemens et mis en avant quelques procédures de corruption ralentissant cette fusion. Cette fois, tout semble rentré dans l'ordre, la nouvelle entité allait débuter ses activités le 1er avril prochain.

Avec un chiffre d'affaire estimé pour la première année de 17 milliards d'euros, Nokia Siemens Networks se hissera de ce fait à la seconde place du marché des constructeurs télécoms, juste derrière Ericsson mais devant Altacel-Lucent. Siemens contribuera à cette entité, qui sera basée en Finlande, à hauteur de 2,4 milliards d'euros contre 1,7 milliard d'euros pour Nokia.

A l'occasion de l'annonce de la création de cette entité, Olli-Pekka Kallasvuo, CEO de Nokia et futur président de Nokia Siemens Networks, a précisé que « en consolidant le marché des télécommunications, Nokia Siemens Networks va permettre de réduire les coûts de nos solutions tout en optimisant nos besoins ». En juin dernier, les deux entreprises précisaient en effet que la création de la nouvelle entité devrait permettre d'ici à 2010 de réduire ses dépenses de 1,5 milliard d'euros par an.