La loi de Moore s'appliquerait-elle aux vitesses de transfert des technologies d'accès aux réseaux de haut-débit mobile ? La nouvelle norme HSDPA, appelée également 3G+, est à peine disponible en Europe que sa nouvelle évolution baptisée HSUPA est déjà en cours de test auprès des constructeurs et opérateurs.
Les derniers réseaux de haut-débit mobile HSDPA (High-Speed Downlink Packet Access) sont des évolutions de l'UMTS, permettant de passer de débits réels en téléchargement de 384 kbps à 1,8 mbps. Pour sa part, la nouvelle norme HSUPA (U pour Uplink) se veut être à son tour une simple évolution des réseaux HSDPA pour être déployée à moindre coût par les opérateurs et pour atteindre des débits en émission de 5,8 Mbps.
En théorie, la norme de haut-débit mobile HSUPA permet donc de télécharger des données à une vitesse maximale de 14 Mbps et d'en émettre à une vitesse de 5,8 Mbps. Les premiers tests de cette technologie effectués par Samsung ont relevé cependant des vitesses d'émission réelles de 2 mbps et de 3,6 mbps en téléchargement. Nokia a effectué également récemment des tests similaires via un opérateur asiatique, mettant en avant des débits réels de 1,45 mbps en émission.
Quadruplant ou quintuplant ainsi les vitesses d'émission de données depuis un réseau HSUPA, ces évolutions devraient permettre aux possesseurs de mobiles de développer plus rapidement un internet mobile participatif, pour envoyer des images, des mails ou émettre des vidéos. A l'aide de constructeurs comme Nokia ou Samsung, l'opérateur Orange envisage d'ouvrir son premier réseau Européen HSUPA dans le courant de l'année 2007.
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