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Dans un communiqué daté du 24 août 2005, SFR, second des trois opérateurs de réseaux mobiles en France, déclare "contester vigoureusement l'existence de toute entente ou d'un quelconque contrôle du marché".
Cette intervention fait notamment référence à l'article paru ce mercredi dans les colonnes du Canard Enchaîné : "Orange, SFR, Bouygues, le rapport qui les accuse de s'être partagé le fromage".
Selon l'hebdomadaire, le texte en question émane de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. La DGCCRF y ferait état d'un "accord occulte sur une longue période" entre opérateurs de réseaux mobiles, d'une "très forte inertie des parts de marché". Les trois opérateurs se seraient réunis "secrètement" tous les mois depuis 1997 dans le but "d'échanger des données confidentielles" et d'adapter leur stratégie à l'évolution du marché.
Or, selon la direction de SFR, "ces assertions relèvent de la pure fantaisie et ne correspondent à aucune accusation du dossier."
Le Conseil de la concurrence devrait rendre son verdict d'ici la fin de l'année. Si la rumeur est confirmée, les faits reprochés sont passibles d'une amende pouvant atteindre jusqu'à 10% du chiffre d'affaires des sociétés concernées. Rappelons que la DGCCRF exerce sa mission au sein du MINEFI. Selon l'entourage du ministre de l'économie, Thierry BRETON, ex-Pdg de la maison mère d'orange, France Télécom, ne serait pas directement concerné par cette affaire.
Une chose est sûre, les nouveaux entrants (opérateurs mobiles virtuels - MVNO) ne disposent pas à l'heure actuelle d'une marge de manœuvre suffisante pour se développer. La nouvelle entité a les moyens de concurrencer le groupe France Télécom.
Une entente visant à protéger les deux poids lourds serait préjudiciable au développement du marché des télécoms français. Le régulateur, ARCEP, de son côté, l'UFC-Que Choisir, de l'autre, veillent.
Cette intervention fait notamment référence à l'article paru ce mercredi dans les colonnes du Canard Enchaîné : "Orange, SFR, Bouygues, le rapport qui les accuse de s'être partagé le fromage".
Selon l'hebdomadaire, le texte en question émane de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. La DGCCRF y ferait état d'un "accord occulte sur une longue période" entre opérateurs de réseaux mobiles, d'une "très forte inertie des parts de marché". Les trois opérateurs se seraient réunis "secrètement" tous les mois depuis 1997 dans le but "d'échanger des données confidentielles" et d'adapter leur stratégie à l'évolution du marché.
Or, selon la direction de SFR, "ces assertions relèvent de la pure fantaisie et ne correspondent à aucune accusation du dossier."
Le Conseil de la concurrence devrait rendre son verdict d'ici la fin de l'année. Si la rumeur est confirmée, les faits reprochés sont passibles d'une amende pouvant atteindre jusqu'à 10% du chiffre d'affaires des sociétés concernées. Rappelons que la DGCCRF exerce sa mission au sein du MINEFI. Selon l'entourage du ministre de l'économie, Thierry BRETON, ex-Pdg de la maison mère d'orange, France Télécom, ne serait pas directement concerné par cette affaire.
Une chose est sûre, les nouveaux entrants (opérateurs mobiles virtuels - MVNO) ne disposent pas à l'heure actuelle d'une marge de manœuvre suffisante pour se développer. La nouvelle entité a les moyens de concurrencer le groupe France Télécom.
Une entente visant à protéger les deux poids lourds serait préjudiciable au développement du marché des télécoms français. Le régulateur, ARCEP, de son côté, l'UFC-Que Choisir, de l'autre, veillent.
