X.com contre-attaque. L'entreprise ne veut absolument pas qu'un tiers exploite la marque Twitter, même si elle l'a mise au placard il y a plus de deux ans.

La semaine dernière, une start-up au nom très équivoque d'Operation Bluebird entamait des démarches pour mettre la main sur la marque Twitter. Son objectif : créer son propre réseau social, qui reprendrait l'esthétique et l'identité de la plateforme devenue X.com sous l'égide d'Elon Musk.
Pour justifier sa décision, la jeune pousse fait référence à un message publié en 2023 par le milliardaire, dans lequel il annonçait qu'il allait bientôt « dire adieu à la marque Twitter ».
X.com monte au front
Elle a même commencé à prendre des réservations pour les identifiants de compte sur son site baptisé Twitter.new. Mais cette initiative ne plaît pas vraiment dans les rangs du réseau social historique. X.com vient de lancer des poursuites à l'encontre d'Operation Bluebird, qu'elle accuse de vouloir voler le nom de la marque.
Dans sa plainte, la firme rappelle qu'une grande partie des utilisateurs continuent de désigner X sous le nom de « Twitter », et de qualifier les publications sur la plateforme de « tweets ».
Ainsi, X.com exige du tribunal qu'il ordonne la start-up de cesser d'utiliser les marques commerciales liées Twitter. De même, elle exhorte l'office américain des brevets à rejeter et invalider la demande d'enregistrement déposée il y a quelques jours.

Changement des conditions d'utilisation
Et ce n'est pas tout. L'entreprise a également pris la décision de modifier ses conditions d'utilisation, qui seront actualisées le 15 janvier 2026. Le message est clair : « Aucune disposition des Conditions ne vous donne le droit d'utiliser le nom X ou Twitter, ni aucune des marques commerciales, logos, noms de domaine, autres caractéristiques distinctives de la marque et autres droits de propriété de X ou Twitter, et vous ne pouvez le faire sans notre consentement écrit explicite ». Auparavant, seule X était mentionnée dans cette disposition.
Pour couronner le tout, X.com de requiert « des dommages-intérêts pour le préjudice subi du fait de la violation du droit d'auteur par Bluebird ». Rien que ça.
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Sources : TechCrunch, The Verge
