Le combat de l'État contre les plateformes de vente en ligne commercialisant des produits illégaux continue. Deux nouveaux spécialistes de l'e-commerce vont ainsi de voir rendre des comptes !

Shein vit un jour important en France aujourd'hui, avec son dossier qui est étudié par le tribunal de grande instance de Paris. Car en cas de décision du juge favorable à l'État, une suspension de trois mois à la clé, pour avoir notamment permis la vente de poupées à caractère pédopornographique, pourrait être mise en place. Et c'est pour ce même problème que d'autres plateformes sont à leur tour poursuivies.
Aliexpress et Joom à leur tour assignées en justice
Au suivant ! Après Shein, l'État attaque deux nouvelles plateformes de vente en ligne : Aliexpress, et Joom. La raison ? La même que celle qui a mis le feu à Shein, si l'on en croit le ministre du Commerce Serge Papin, interrogé par TF1.
« Il va y avoir une plainte au judiciaire aussi sur ces deux plateformes, de la part de l'État, [car] elles vendent des poupées pédopornographiques aussi » a-t-il ainsi indiqué. Cette action fait suite à des signalements à la justice effectuée à la mi-novembre, et qui avaient aussi concerné Temu, Wish et eBay.

La fin du « Far West numérique » ?
Résultat, les deux sociétés vont devoir s'expliquer à leur tour devant la justice. « C'est un combat qui vise à protéger les consommateurs, qui vise aussi à protéger les enfants, les adolescents » a plaidé Serge Papin, qui a pour ambition, comme d'autres hommes politiques l'ont affirmé avant lui, de mettre fin au « Far West numérique ».
L'avenir que ces assignations peuvent créer devrait être mieux connu dans les prochains jours. En effet, après le passage aujourd'hui de Shein devant la justice, le tribunal rendra sa décision rapidement, afin de faire savoir s'il valide la demande de suspension. Et si c'était le cas, on imagine que les autres plateformes devraient devenir rapidement plus coopératives.
Source : TF1