Bonne nouvelle pour les créateurs de contenus : Meta renforce la protection des Reels en lançant un outil capable de détecter les plagiats sur Facebook.

Meta fait depuis longtemps les yeux doux aux créateurs de contenu. Ces derniers ont récemment eu accès à un nouveau catalogue de musique sous licence. Ils peuvent également depuis quelques mois monétiser leurs Stories sur Facebook. Ayant déclaré la guerre aux contenus non originaux en juillet, Meta vient de lancer un outil pour aider les créateurs à lutter contre les vols.
Meta protège les Reels, mais seulement sur Facebook
Meta a annoncé hier l'arrivée d'un nouvel outil mobile nommé Content Protection (« Protection de contenus » en français). L'objectif est simple : détecter les utilisations non autorisées de contenu et alerter les créateurs en cas de suspicion de plagiat.
Le suivi sera activé par défaut sur Facebook pour tous les membres du programme de monétisation du réseau : « Une fois que vous vous êtes inscrit à la protection de contenu, toutes les vidéos originales que vous publiez sur Facebook seront automatiquement protégées. Vous pouvez également protéger les vidéos éligibles que vous avez publiées avant votre inscription en sélectionnant manuellement celles que vous souhaitez protéger à tout moment. »
Cette protection a, hélas, un défaut : elle ne fonctionne que pour les Reels publiés sur Facebook. Cependant, si une vidéo est publiée sur cette plateforme via Instagram, celle-ci bénéficiera quand même de la protection. Seuls les créateurs éligibles pourront accéder à ce service et ceux qui utilisent l'outil Rights Manager devraient bientôt pouvoir l'utiliser. Un formulaire est notamment proposé pour demander un accès.

De nombreuses options pour protéger le travail des créateurs de contenus
Content Protection est disponible au sein du tableau de bord professionnel et peut détecter des ressemblances totales ou partielles : un pourcentage de correspondance est notamment mis en avant. D'autres informations seront disponibles pour les utilisateurs, comme le statut de monétisation ou les performances de la vidéo frauduleuse.
S'ils repèrent des contenus volés, les créateurs pourront bloquer ces vidéos et y intégrer des liens d'attribution pour faire des renvois vers leurs profils (Meta travaille en ce moment sur une option qui permettra de faire directement le lien vers la vidéo originale). Meta a, en revanche, choisi de ne pas sanctionner les profils dont les vidéos seront restreintes.
Pour plus de flexibilité, les créateurs de contenus auront aussi la possibilité de céder ponctuellement leurs droits ou de placer certaines personnes en liste blanche. Ils pourront aussi contester les demandes de protections réalisées avant eux par des comptes tiers mal intentionnés. Les signalements abusifs seront, quant à eux, sanctionnés par une restriction de compte.
Meta travaille d'ores et déjà sur une version permettant aux utilisateurs d'accéder à cet outil sur ordinateur. On ne sait pas, en revanche, si la firme envisage d'étendre cette protection aux contenus diffusés sur ses autres plateformes.
Source : TechCrunch