C'est une opération de police de la route assez cocasse qui a récemment eu lieu aux États-Unis. Les forces de l'ordre ont en effet arrêté une voiture qu'elles croyaient occupée par un conducteur autonome... alors qu'il n'y avait personne au volant.

Les véhicules autonomes font fantasmer de nombreuses personnes, en ce qu'ils sont une sorte de vision du futur, avec des automobiles qui sont capables de conduire correctement sans qu'il n'y ait à effectuer aucun mouvement. Malheureusement, si les progrès sont véritables dans ce secteur, il n'en reste pas moins vrai qu'un certain nombre d'accidents plus ou moins graves ou aussi été générés par ces voitures. Et d'autres fois, si elles ne créent pas de dégâts, elles peuvent aussi se conduire comme les pires des chauffards !
Un véhicule autonome erratique arrêté par la police
Dans la nuit du 26 au 27 septembre dernier, deux policiers de San Bruno (Californie) repèrent un véhicule en train de faire un demi-tour à un feu rouge, pour reprendre dans l'autre sens. Un comportement qui, par expérience, leur fait tout de suite penser à un conducteur ivre, aux trousses duquel ils se mettent alors directement.
Sirènes allumées, ils se mettent à poursuivre le véhicule, qui s'arrête très vite, au bout de quelques mètres, sur le bas côté. Une opération qui semble finalement aller sur des roulettes, jusqu'à ce que l'un des policiers s'approche de l'habitacle, pour contrôler le conducteur. Et là, surprise, il tombe sur un siège vide ! Car le véhicule en question était un taxi autonome de la marque Waymo, une filiale de Google.

Il était impossible de mettre une amende
« Les agents ont arrêté le véhicule et ont contacté l'entreprise pour l'informer de cette "anomalie" » ont expliqué les autorités dans une publication Instagram. En effet, en l'absence de conducteur humain, il n'était pas possible d'établir une contravention classique.
« Comme il n’y avait pas de conducteur humain, aucune contravention n’a pu être dressée (nos carnets de contravention ne comportent pas de case "robot") » a plaisanté à moitié la police de San Bruno. « C'est vrai... pas de conducteur, pas de mains, pas d'explication » a-t-il été résumé. La seule action possible a finalement été « la reprogrammation [qui] empêchera le véhicule de commettre d’autres infractions ».
Source : Le Figaro