Les derniers chiffres de StatCounter révèlent que Windows 11 maintient son avantage sur Windows 10 avec 49,08% de parts de marché mondial contre 45,53% pour son prédécesseur en août 2025. Cette barre symbolique des 49% franchie survient à seulement 43 jours de la fin définitive du support de Windows 10, programmée pour le 14 octobre 2025.

- Windows 11 a atteint 49,08% de parts de marché, dépassant Windows 10 qui est à 45,53%.
- La fin du support de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025, pousse les utilisateurs à migrer vers Windows 11.
- Malgré des obstacles matériels, Microsoft facilite la transition vers Windows 11 avec un nouvel outil de migration.
Le décompte final a commencé pour Windows 10. Après des années de résistance acharnée de la part des utilisateurs, Windows 11 semble avoir définitivement pris le dessus dans la course à l'adoption mondiale. Cette progression, bien que légèrement en recul par rapport au pic de 52% atteint en juillet, confirme néanmoins la dynamique engagée depuis le début de l'année 2025. L'approche imminente de la date fatidique du 14 octobre accélère mécaniquement les migrations vers le dernier système d'exploitation de Microsoft.
L'effet fin de support commence à porter ses fruits
Le franchissement de la barre des 49% pour Windows 11 n'est pas anodin. Il marque l'aboutissement d'une longue bataille entamée depuis octobre 2021, date de lancement du système. Pendant près de quatre années, Windows 11 a peiné à convaincre, traînant une réputation d'OS « imposé plus que choisi ». Les chiffres d'août montrent toutefois une certaine stabilisation après la forte poussée estivale.
Cette progression s'explique principalement par l'approche de l'échéance du 14 octobre 2025. Microsoft ne fournira plus aucune mise à jour de sécurité, correctif ou assistance technique pour Windows 10 passé cette date. Une situation qui commence à produire des effets concrets dans les entreprises et chez les particuliers les plus soucieux de sécurité informatique.
Le CERT-FR, l'agence française de cybersécurité, confirme d'ailleurs que 68% des postes de travail des organismes utilisant ses services fonctionnent encore sur une version antérieure à Windows 11.
Des obstacles persistants malgré l'urgence
Malgré cette progression encourageante pour Microsoft, des freins considérables subsistent. L'éditeur estime que 240 millions de PC encore sous Windows 10 ne sont pas compatibles avec Windows 11, principalement à cause des exigences matérielles strictes comme la puce TPM 2.0 ou les processeurs de 8e génération minimum pour Intel.
Pour les 500 millions de machines restantes, théoriquement éligibles, Microsoft peaufine actuellement son nouvel outil de migration pour faciliter le passage. Cet utilitaire, repéré dans les versions bêta de Windows 11, permettrait de connecter deux ordinateurs via Wi-Fi pour transférer fichiers et paramètres de manière transparente.
La stratégie de Microsoft reste néanmoins coercitive. L'entreprise propose certes des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10, mais moyennant 30 dollars pour les particuliers ou l'activation du service Windows Backup avec synchronisation OneDrive. Une approche qui vise clairement à pousser vers Windows 11 plutôt qu'à prolonger confortablement la vie de Windows 10.
Vers une transition forcée mais inévitable
À 43 jours de l'échéance, la question n'est plus de savoir si Windows 11 s'imposera définitivement, mais à quel rythme s'effectuera cette transition. Les données de StatCounter suggèrent que le basculement historique amorcé cet été va se poursuivre, même si la progression n'est pas linéaire.
La situation géographique varie considérablement. Aux États-Unis, Windows 11 domine largement avec 54,68% de parts de marché, tandis qu'en France, Windows 10 résiste encore avec 52,86% contre 42,72% pour son successeur. Cette disparité s'explique par les politiques de renouvellement des parcs informatiques et les habitudes d'adoption technologique propres à chaque région.
L'industrie du PC mise également sur cette transition pour relancer les ventes. Les fabricants comme Asus n'hésitent plus à qualifier les machines sous Windows 10 d'« aimants pour les menaces de sécurité », encourageant fortement l'achat de nouveaux équipements compatibles Windows 11.
Source : Neowin