Le gouvernement chinois vient de mettre en garde contre l'utilisation des puces H20 de NVIDIA. Il ne les considère par comme sûres.

La question de l'exportation de puces H20 de NVIDIA en Chine est une grosse source de polémiques aux États-Unis, où l'on considère que c'est soutenir le développement dans l'intelligence artificielle du grand rival que de laisser la firme de Jensen Huang vendre ces éléments. Pourtant, grâce à un deal inédit, l'entreprise a finalement obtenu une autorisation de Washington. Or, au même moment, les choses se compliquent à nouveau, cette fois, du côté de la Chine !
La Chine met en garde ses entreprises contre la puce H20 de NVIDIA
Le deal signé avec le gouvernement américain servira-t-il à quelque chose pour NVIDIA ? On peut se le demander, car selon une information de Bloomberg, les autorités chinoises demandent dorénavant aux sociétés d'éviter le plus possible d'utiliser les puces H20.
Une demande qui est très forte pour une éventuelle utilisation pour toute activité en lien avec des affaires gouvernementales ou des questions relatives à la sécurité nationale, et qui s'adresse autant aux entreprises d'État qu'aux entreprises privées. Pékin craint que ces éléments ne puissent affecter sa sécurité, à une époque où les législateurs américains poussent pour créer un « kill switch » sur les puces IA.

Pas encore une interdiction formelle
Il est bon de noter que cette demande, qui fait suite à plusieurs mises en gardes émises ces dernières semaines, ne constitue pas une interdiction officielle d'acquérir des puces H20 de la part des autorités chinoises.
De manière plus globale, le gouvernement central a interrogé ses entreprises sur la raison pour laquelle elles veulent acheter des puces H20. Il veut savoir s'il s'agit d'un choix nécessaire face aux alternatives locales, et si les sociétés n'ont pas détecté de failles de sécurité dans ces puces.
Pour le moment, cette alerte est surtout portée sur les activités les plus critiques au niveau de la sécurité nationale. Mais il n'est pas impossible qu'à l'avenir, Pékin reproduise ce genre de demandes pour un champ d'activités beaucoup plus large.