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Sophie Lubet, commissaire générale de Cartes, salon international dédié aux smart cards et à l'identification, précise les thèmes d'une édition 2006 très mobile
AB - Sophie Lubet bonjour. Quels sont les thèmes centraux du salon Cartes 2006 ?
SL - Les grands thèmes du salon Cartes des 7,8 et 9 novembre 2006, à Paris Nord-Villepinte, sont le "sans contact", notamment le paiement par mobile grâce au standard NFC (Near Field Communication), la RFID (étiquettes électroniques de la distribution), le design des cartes et les documents électroniques : passeports et cartes "biométriques".
Outre l'actualité solutions/prestations de nos exposants, chaque thème sera décliné par l'intermédiaire d'une de nos conférences ou d'un espace dédié, ou encore à travers la technologie embarquée dans les badges d'accès au salon.
Pour la première fois, le salon (cartes.com) se dote de badges d'accès sans contact utilisant le standard "mifare" (mifare.net). Ce badge multi-applicatif donnera accès aux salles et au restaurant réservés aux congressistes. Il servira également de porte monnaie électronique et donnera un accès gratuit aux transports parisiens, puisqu'il intégrera la technologie Navigo.
Quant aux nouveautés en matière de conception des cartes, texturées, transparentes, holographiques, personnalisables, elles seront présentées sur l'espace dédié 'Design des Cartes'.
AB - Entre identification, biométrie et puces électroniques de la distribution (RFID), l'avenir du secteur des cartes à puces, des smart cards, paraît radieux. Quel est votre point de vue sur le sujet ?
SL - Les techniques combinatoires et embarquées, contrôle d'accès (physique et logique), gestion de l'identité, documents sécurisés, sécurisation des échanges, systèmes de confiance, ont eu un effet positif sur l'industrie.
Ces évolutions font que le marché de la carte et de l'identification a de beaux jours devant lui. Pour accompagner ces évolutions, nous avons lancé en 2005, parallèment au salon Cartes, IDentification. Ce salon est dédié aux technologies sécurisées et à la biométrie.
Nous devons de répondre aux attentes d'un marché en mutation.
AB - Quel rôle jouent les PME sur un marché dominé par les poids lourds de la carte à puce (Oberthur..), de l'informatique sécurisée (Sun, ..), de la sécurité numérique (Gemalto) ?
SL - Les PME ont un rôle primordial en matière d'innovation. Notre 'Village Innovation' au sein du salon s'appuie sur des petites et moyennes entreprises qui apportent de la diversité par rapport aux produits présentés par les grands groupes.
J'ajoute que, généralement, les PME/PMI investissent ou catalysent la R&D, en relevant des paris audacieux à un niveau ou l'autre de la chaîne. Elles peuvent participer au concours de l'innovation (Trophées Sesames) que nous organisons parallèlement au salon.
Enfin, en cas de consolidation du marché, ces mêmes PME représentent un formidable soutien pour les grands groupes en termes de légitimité, d'acquisition et de partage de compétences.
AB - Le concept "user centric" (centré sur l'utilisateur) en vogue dans le business à la demande, le numérique domestique et le web 2.0, a-t-il un sens aux yeux du marché 'cartes' ?
SL - Les applications de la carte sont multiples : bancaires, télécoms, transports, contrôle d'accès physique et logique, distribution, santé, e-gouvernement, sécurité des Etats. Sur ces différents marchés le concept "user centric" n'a pas d'applications directes.
En revanche, la carte reste un support de confiance, gardien de données personnelles et gage de sécurité. La carte s'adaptera plus finement aux attentes des consommateurs en adaptant des programmes de fidélité multi-applicatives, voire multi-marques.
Pour conclure, la carte et le concept de personnalisation, de l'ultra personnalisation à l'avenir, ont été liés dès l'origine.
AB - Sophie Lubet, je vous remercie.
AB - Sophie Lubet bonjour. Quels sont les thèmes centraux du salon Cartes 2006 ?
SL - Les grands thèmes du salon Cartes des 7,8 et 9 novembre 2006, à Paris Nord-Villepinte, sont le "sans contact", notamment le paiement par mobile grâce au standard NFC (Near Field Communication), la RFID (étiquettes électroniques de la distribution), le design des cartes et les documents électroniques : passeports et cartes "biométriques".
Outre l'actualité solutions/prestations de nos exposants, chaque thème sera décliné par l'intermédiaire d'une de nos conférences ou d'un espace dédié, ou encore à travers la technologie embarquée dans les badges d'accès au salon.
Pour la première fois, le salon (cartes.com) se dote de badges d'accès sans contact utilisant le standard "mifare" (mifare.net). Ce badge multi-applicatif donnera accès aux salles et au restaurant réservés aux congressistes. Il servira également de porte monnaie électronique et donnera un accès gratuit aux transports parisiens, puisqu'il intégrera la technologie Navigo.
Quant aux nouveautés en matière de conception des cartes, texturées, transparentes, holographiques, personnalisables, elles seront présentées sur l'espace dédié 'Design des Cartes'.
AB - Entre identification, biométrie et puces électroniques de la distribution (RFID), l'avenir du secteur des cartes à puces, des smart cards, paraît radieux. Quel est votre point de vue sur le sujet ?
SL - Les techniques combinatoires et embarquées, contrôle d'accès (physique et logique), gestion de l'identité, documents sécurisés, sécurisation des échanges, systèmes de confiance, ont eu un effet positif sur l'industrie.
Ces évolutions font que le marché de la carte et de l'identification a de beaux jours devant lui. Pour accompagner ces évolutions, nous avons lancé en 2005, parallèment au salon Cartes, IDentification. Ce salon est dédié aux technologies sécurisées et à la biométrie.
Nous devons de répondre aux attentes d'un marché en mutation.
AB - Quel rôle jouent les PME sur un marché dominé par les poids lourds de la carte à puce (Oberthur..), de l'informatique sécurisée (Sun, ..), de la sécurité numérique (Gemalto) ?
SL - Les PME ont un rôle primordial en matière d'innovation. Notre 'Village Innovation' au sein du salon s'appuie sur des petites et moyennes entreprises qui apportent de la diversité par rapport aux produits présentés par les grands groupes.
J'ajoute que, généralement, les PME/PMI investissent ou catalysent la R&D, en relevant des paris audacieux à un niveau ou l'autre de la chaîne. Elles peuvent participer au concours de l'innovation (Trophées Sesames) que nous organisons parallèlement au salon.
Enfin, en cas de consolidation du marché, ces mêmes PME représentent un formidable soutien pour les grands groupes en termes de légitimité, d'acquisition et de partage de compétences.
AB - Le concept "user centric" (centré sur l'utilisateur) en vogue dans le business à la demande, le numérique domestique et le web 2.0, a-t-il un sens aux yeux du marché 'cartes' ?
SL - Les applications de la carte sont multiples : bancaires, télécoms, transports, contrôle d'accès physique et logique, distribution, santé, e-gouvernement, sécurité des Etats. Sur ces différents marchés le concept "user centric" n'a pas d'applications directes.
En revanche, la carte reste un support de confiance, gardien de données personnelles et gage de sécurité. La carte s'adaptera plus finement aux attentes des consommateurs en adaptant des programmes de fidélité multi-applicatives, voire multi-marques.
Pour conclure, la carte et le concept de personnalisation, de l'ultra personnalisation à l'avenir, ont été liés dès l'origine.
AB - Sophie Lubet, je vous remercie.
