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Selon la GSM Association, réguler pour obtenir une baisse des prix du "roaming" aura un impact désastreux sur le marché mobile européen.
La proposition de Bruxelles visant à influencer la réduction des tarifs pratiqués sur les appels mobiles passés à l'international, inquiète les opérateurs.
Selon la GSM Association, réguler pour obtenir une baisse des prix du "roaming" limitera les bénéfices des opérateurs mobiles en Europe.
GSMA estime que la proposition européenne risque d'amputer le chiffre d'affaires des opérateurs mobiles actifs au sein de l'UE "de près de 4,3 milliards d'euros par an".
Le chiffre est important. L'industrie européenne de la téléphonie mobile réalise en effet un CA d'environ 150 milliards d'euros par an, dont 15 émanent de l'itinérance.
L'Association (gsmworld.com) ajoute que l'impact sur l'excédent brut d'exploitation pourrait atteindre "2,3 milliards d'euros par an", soit 4% des 58 milliards d'euros d'Ebitda enregistrés chaque année par les opérateurs mobiles européens.
De son côté, le Groupe des régulateurs européens des communications électroniques et des réseaux (ERG) s'est récemment déclaré "favorable à une régulation du marché de gros", mais opposé au principe de régulation du marché de détail.
"En plus d'avoir des conséquences inattendues, ce type de régulation est contraire à l'approche globale prônée par l'UE en matière de régulation", a déclaré l'ERG en réponse à la consultation ouverte par Bruxelles sur le sujet.
La Commission européenne reste déterminée.
Bruxelles souhaite faire adopter en juin prochain un règlement qui influence la baisse d'environ 50% des tarifs généralement pratiqués sur les appels mobiles passés à l'étranger. Si le texte est adopté, l'outil de régulation pourrait être opérationnel dès le second semestre 2007.
La proposition de Bruxelles visant à influencer la réduction des tarifs pratiqués sur les appels mobiles passés à l'international, inquiète les opérateurs.
Selon la GSM Association, réguler pour obtenir une baisse des prix du "roaming" limitera les bénéfices des opérateurs mobiles en Europe.
GSMA estime que la proposition européenne risque d'amputer le chiffre d'affaires des opérateurs mobiles actifs au sein de l'UE "de près de 4,3 milliards d'euros par an".
Le chiffre est important. L'industrie européenne de la téléphonie mobile réalise en effet un CA d'environ 150 milliards d'euros par an, dont 15 émanent de l'itinérance.
L'Association (gsmworld.com) ajoute que l'impact sur l'excédent brut d'exploitation pourrait atteindre "2,3 milliards d'euros par an", soit 4% des 58 milliards d'euros d'Ebitda enregistrés chaque année par les opérateurs mobiles européens.
De son côté, le Groupe des régulateurs européens des communications électroniques et des réseaux (ERG) s'est récemment déclaré "favorable à une régulation du marché de gros", mais opposé au principe de régulation du marché de détail.
"En plus d'avoir des conséquences inattendues, ce type de régulation est contraire à l'approche globale prônée par l'UE en matière de régulation", a déclaré l'ERG en réponse à la consultation ouverte par Bruxelles sur le sujet.
La Commission européenne reste déterminée.
Bruxelles souhaite faire adopter en juin prochain un règlement qui influence la baisse d'environ 50% des tarifs généralement pratiqués sur les appels mobiles passés à l'étranger. Si le texte est adopté, l'outil de régulation pourrait être opérationnel dès le second semestre 2007.
