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Tele2 France demande au Conseil d'imposer à l'opérateur historique un prix de gros de l'abonnement fixe qui soit inférieur de 2,40€/mois au prix de détail.
Tele2 France a saisi le Conseil de la concurrence "pour que cesse le monopole de France Télécom sur l'abonnement téléphonique".
A la suite d'une décision récente de l'ARCEP, France Télécom a présenté une proposition de vente en gros de l'abonnement téléphonique. Selon Tele2, cette proposition trop proche du prix de détail ("ciseau tarifaire"), ne permet pas l'émergence d'offres concurrentes.
Considérant que les tentatives de conciliation ont échoué, la filiale française du groupe télécoms scandinave demande donc au Conseil de la concurrence d'imposer un prix de gros de l'abonnement inférieur d'au moins 2,40€/mois au prix de détail.
Opérateur alternatif fixe à la base, avant d'être FAI et MVNO, Tele2 affirme dans son communiqué du 7 mars 2006 que la revente de l'abonnement "est le seul moyen d'ouvrir le secteur à la concurrence immédiatement et sur tout le territoire national".
En théorie, la revente autorise les opérateurs alternatifs à proposer l'abonnement téléphonique à leurs propres clients. Or, d'après Tele2 France, les conditions proposées par l'opérateur historique en la matière sont dissuasives.
"France Télécom a fait de l'abonnement fixe principal une source confortable de revenus qui, n'étant soumis jusqu'ici à aucune concurrence, a pu augmenter très fortement : La hausse génèrera pour l'opérateur historique un revenu supplémentaire de 2,16 milliards d'euros sur 3 ans", estime la direction de Tele2.
"La majorité des Français se voit imposer, sans alternative ni contrepartie, une hausse inexorable de l'abonnement, a insisté Olivier Anstett, directeur général de Tele2 France. Cette situation est une atteinte grave au processus de démocratisation des télécommunications entrepris depuis 1998".
On est loin de la bataille du tout IP sur fond de dégroupage total !
Tele2 France a saisi le Conseil de la concurrence "pour que cesse le monopole de France Télécom sur l'abonnement téléphonique".
A la suite d'une décision récente de l'ARCEP, France Télécom a présenté une proposition de vente en gros de l'abonnement téléphonique. Selon Tele2, cette proposition trop proche du prix de détail ("ciseau tarifaire"), ne permet pas l'émergence d'offres concurrentes.
Considérant que les tentatives de conciliation ont échoué, la filiale française du groupe télécoms scandinave demande donc au Conseil de la concurrence d'imposer un prix de gros de l'abonnement inférieur d'au moins 2,40€/mois au prix de détail.
Opérateur alternatif fixe à la base, avant d'être FAI et MVNO, Tele2 affirme dans son communiqué du 7 mars 2006 que la revente de l'abonnement "est le seul moyen d'ouvrir le secteur à la concurrence immédiatement et sur tout le territoire national".
En théorie, la revente autorise les opérateurs alternatifs à proposer l'abonnement téléphonique à leurs propres clients. Or, d'après Tele2 France, les conditions proposées par l'opérateur historique en la matière sont dissuasives.
"France Télécom a fait de l'abonnement fixe principal une source confortable de revenus qui, n'étant soumis jusqu'ici à aucune concurrence, a pu augmenter très fortement : La hausse génèrera pour l'opérateur historique un revenu supplémentaire de 2,16 milliards d'euros sur 3 ans", estime la direction de Tele2.
"La majorité des Français se voit imposer, sans alternative ni contrepartie, une hausse inexorable de l'abonnement, a insisté Olivier Anstett, directeur général de Tele2 France. Cette situation est une atteinte grave au processus de démocratisation des télécommunications entrepris depuis 1998".
On est loin de la bataille du tout IP sur fond de dégroupage total !
