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Le Sommet mondial sur la société de l'information 2005 à Tunis va-t-il accoucher d'un accord sur la gouvernance multilatérale de l'Internet ?
La gouvernance de l'Internet sera une des principales thématiques du Sommet mondial sur la société de l'information 2005 à Tunis.
Les Etats-Unis et l'Union européenne défendent des points de vue opposés.
Soutenue par le Brésil, l'UE souhaite la création d'un nouveau mode de gouvernance qui repose sur "la coopération internationale" afin d'équilibrer les forces dans le domaine du contrôle et de l'accès à l'information.
Créateurs d'Internet et de l'ICANN, organisme fondé en 1998 pour superviser la Toile mondiale et l'attribution des noms de domaine, les Etats-Unis estiment être les seuls à pouvoir "préserver la sécurité et la stabilité du système".
Fin juin 2005, le Département US du commerce a signalé vouloir "garder la main sur les serveurs racines de l'Internet indéfiniment".
Or, l'institution est censée abandonner en septembre 2006, à la fin du contrat avec l'ICANN, le contrôle sur les 13 serveurs racines de noms de domaine. Ces serveurs situés aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, dirigent les requêtes vers le deuxième niveau du DNS (Domain Name System).
Outre les USA et l'UE, l'Organisation des Nations Unies pourrait confirmer son intention de prendre part à la supervision d'Internet. L'Europe est favorable à l'implication de l'ONU, à l'inverse des Etats-Unis.
Après la phase 1 du SMSI (Genève, décembre 2003) conclue par "une déclaration de principes", la phase 2 ouverte à Tunis du 16 au 18 novembre 2005 doit accoucher "d'un plan d'action" au service d'une société de l'information pour tous.
Un accord sur la gouvernance multilatérale du Net pourra-t-il être négocié à cette occasion (www.itu.int/wsis/) ?
La gouvernance de l'Internet sera une des principales thématiques du Sommet mondial sur la société de l'information 2005 à Tunis.
Les Etats-Unis et l'Union européenne défendent des points de vue opposés.
Soutenue par le Brésil, l'UE souhaite la création d'un nouveau mode de gouvernance qui repose sur "la coopération internationale" afin d'équilibrer les forces dans le domaine du contrôle et de l'accès à l'information.
Créateurs d'Internet et de l'ICANN, organisme fondé en 1998 pour superviser la Toile mondiale et l'attribution des noms de domaine, les Etats-Unis estiment être les seuls à pouvoir "préserver la sécurité et la stabilité du système".
Fin juin 2005, le Département US du commerce a signalé vouloir "garder la main sur les serveurs racines de l'Internet indéfiniment".
Or, l'institution est censée abandonner en septembre 2006, à la fin du contrat avec l'ICANN, le contrôle sur les 13 serveurs racines de noms de domaine. Ces serveurs situés aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, dirigent les requêtes vers le deuxième niveau du DNS (Domain Name System).
Outre les USA et l'UE, l'Organisation des Nations Unies pourrait confirmer son intention de prendre part à la supervision d'Internet. L'Europe est favorable à l'implication de l'ONU, à l'inverse des Etats-Unis.
Après la phase 1 du SMSI (Genève, décembre 2003) conclue par "une déclaration de principes", la phase 2 ouverte à Tunis du 16 au 18 novembre 2005 doit accoucher "d'un plan d'action" au service d'une société de l'information pour tous.
Un accord sur la gouvernance multilatérale du Net pourra-t-il être négocié à cette occasion (www.itu.int/wsis/) ?
