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Les programmes de radionavigation par satellite européen et américain peuvent-ils fonctionner en bonne intelligence ?
La Commission européenne aurait enfin trouvé un terrain d'entente avec les autorités américaines concernant les conditions « de cohabitation » entre le système européen de radionavigation par satellite GALILEO et le système américain GPS (Global Positioning System).
Débutées il y quatre ans, les négociations avec les Etats-Unis sont difficiles. Dès le début des pourparlers, les autorités américaines ont contesté le bien-fondé du programme GALILEO. Heureusement, fin février 2004, les derniers obstacles à la conclusion d'un accord ont été levés.
L'accord préliminaire annoncé mercredi 25 février 2004 par Bruxelles intéresse deux points sensibles : la coexistence du signal ouvert de GALILEO avec le signal militaire du GPS « en cas de crise », et la possibilité d'améliorer davantage les signaux émis par le système européen.
Les deux parties ont accepté la mise en place d'un système qui permette l'interopérabilité entre GALILEO et GPS, tout en préservant la sécurité intérieure (signaux cryptés).
Selon la Commission européenne, seuls quelques points « de procédure » restent désormais à régler avec Washington avant la signature d'un accord final.
GALILEO devrait être déployé entre 2006 et 2007, et exploité à partir de 2008 par l'un des trois candidats à la concession : (Eutelsat, Hispasat, LogicaCMG, AENA), Inavsat (Inmarsat Ventures, EADS, Thales), ou le consortium regroupant des sociétés telles que Alcatel, Finmeccanica et Vinci.
La Commission européenne aurait enfin trouvé un terrain d'entente avec les autorités américaines concernant les conditions « de cohabitation » entre le système européen de radionavigation par satellite GALILEO et le système américain GPS (Global Positioning System).
Débutées il y quatre ans, les négociations avec les Etats-Unis sont difficiles. Dès le début des pourparlers, les autorités américaines ont contesté le bien-fondé du programme GALILEO. Heureusement, fin février 2004, les derniers obstacles à la conclusion d'un accord ont été levés.
L'accord préliminaire annoncé mercredi 25 février 2004 par Bruxelles intéresse deux points sensibles : la coexistence du signal ouvert de GALILEO avec le signal militaire du GPS « en cas de crise », et la possibilité d'améliorer davantage les signaux émis par le système européen.
Les deux parties ont accepté la mise en place d'un système qui permette l'interopérabilité entre GALILEO et GPS, tout en préservant la sécurité intérieure (signaux cryptés).
Selon la Commission européenne, seuls quelques points « de procédure » restent désormais à régler avec Washington avant la signature d'un accord final.
GALILEO devrait être déployé entre 2006 et 2007, et exploité à partir de 2008 par l'un des trois candidats à la concession : (Eutelsat, Hispasat, LogicaCMG, AENA), Inavsat (Inmarsat Ventures, EADS, Thales), ou le consortium regroupant des sociétés telles que Alcatel, Finmeccanica et Vinci.
