Le MIT s’intéresse aux étiquettes RFID, les « radio tags » de la distribution

05 décembre 2003 à 00h00
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Dans sa lettre de la recherche et de l'innovation du 4 décembre 2003, Internet Actu nouvelle génération rapporte que le Massachusetts Institute of Technology (http://web.mit.edu/) a organisé son premier « RFID Privacy Workshop ».

Installé à Cambridge dans la banlieue nord-est de Boston, le MIT est l'un des plus prestigieux établissements d'enseignement supérieur des Etats-Unis. Le 15 novembre dernier, le MIT a consacré un premier atelier au respect de la vie privée en matière de RFID (Radio Frequency IDentification).

Cet atelier a été l'occasion de mieux appréhender la technologie, ses potentiels et ses limites.

Les puces RFID (étiquettes électroniques ou radio tags) intégrées aux produits de grande consommation, peuvent optimiser la gestion de la production et des stocks, limiter le risque de vols, raccourcir le temps d'attente aux caisses. Avec elles, les codes barres sur les cartons d'emballage deviennent obsolètes.

Un problème de respect des droits, notamment de vie privée, se pose lorsque les produits « marqués » par ces puces à identifiant unique, communiquant par ondes radio, arrivent dans les magasins puis, éventuellement, chez le consommateur final.

Aujourd'hui, face au flou législatif et à l'opinion publique, distributeurs et entreprises hésitent : Si Wal-Mart, chaîne américaine de magasins, super & hypermarchés, est revenue sur un projet considéré comme « trop intrusif », un consortium regroupant près de 60 entreprises et aéroports a récemment annoncé le lancement d'un test « de terrain » sur 5 ans.

Dans le premier cas, le fabricant de rasoirs Gillette souhaitait fournir aux magasins Wal-Mart ses produits équipés de puces RFID. La chaîne a fait marche arrière face à la pression médiatique initiée par l'association CASPIAN (Consumers Against Supermarket Privacy Invasion and Numbering - www.nocards.org).

Dans le second cas, un groupe de fabricants de puces RFID et d'aéroports, dont JFKennedy à New York, expérimentent le suivi de bagages, du domicile des passagers à leur destination finale...

Présente lors de l'atelier du MIT en novembre dernier, Katherine ALBRECHT, Présidente de l'association CASPIAN, a estimé que les différents acteurs concernés en matière de puces RFID, industriels, législateurs, politiques, consommateurs « manquent de recul » pour que cette technologie soit lancée « à grande échelle ».
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