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En marge du Forum économique de Davos, Mario MONTI, commissaire européen chargé de la concurrence, aurait déclaré vendredi que l'enquête menée par Bruxelles sur les pratiques commerciales de Microsoft, accusé d'abus de position dominante, a nettement progressé.
C'est heureux, puisque cette investigation a démarré il y a près de quatre ans...
D'après Reuters, l'exécutif européen pourrait communiquer au cours de ce premier semestre 2003 les mesures que l'UE souhaite prendre à l'encontre du numéro un mondial de l'édition logicielle.
Il est évident que la Commission prendra en compte les jugements rendus dans les procès antitrust qui ont opposé et opposent encore Microsoft à divers plaignants aux Etats-Unis.
Par ailleurs, le Wall Street Journal a rapporté la semaine dernière que l'éditeur lui-même serait prêt à faire une nouvelle proposition à la Commission européenne afin d'obtenir un "accord à l'amiable" dans ce dossier antitrust...
Que soupçonne Bruxelles ?
La Commission européenne pense que Microsoft a tenté de limiter la concurrence de logiciels d'autres sociétés, RealNetworks (Real Player) et computer (QuickTime), en intégrant d'office son propre lecteur multimédia (Media Player) à Windows, système d'exploitation le plus largement utilisé sur PC.
De même, la Commission estime que Microsoft a pu développer Windows de façon à ce que le système fonctionne mieux avec ses propres serveurs plutôt que ceux de ses rivaux, ce qui handicape les concurrents qui utilisent Linux ou d'autres versions du système d'exploitation Unix.
Bruxelles va-t-elle sanctionner Microsoft ou lui accorder ses grâces, comme l'a fait le gouvernement américain en novembre dernier ?
C'est heureux, puisque cette investigation a démarré il y a près de quatre ans...
D'après Reuters, l'exécutif européen pourrait communiquer au cours de ce premier semestre 2003 les mesures que l'UE souhaite prendre à l'encontre du numéro un mondial de l'édition logicielle.
Il est évident que la Commission prendra en compte les jugements rendus dans les procès antitrust qui ont opposé et opposent encore Microsoft à divers plaignants aux Etats-Unis.
Par ailleurs, le Wall Street Journal a rapporté la semaine dernière que l'éditeur lui-même serait prêt à faire une nouvelle proposition à la Commission européenne afin d'obtenir un "accord à l'amiable" dans ce dossier antitrust...
Que soupçonne Bruxelles ?
La Commission européenne pense que Microsoft a tenté de limiter la concurrence de logiciels d'autres sociétés, RealNetworks (Real Player) et computer (QuickTime), en intégrant d'office son propre lecteur multimédia (Media Player) à Windows, système d'exploitation le plus largement utilisé sur PC.
De même, la Commission estime que Microsoft a pu développer Windows de façon à ce que le système fonctionne mieux avec ses propres serveurs plutôt que ceux de ses rivaux, ce qui handicape les concurrents qui utilisent Linux ou d'autres versions du système d'exploitation Unix.
Bruxelles va-t-elle sanctionner Microsoft ou lui accorder ses grâces, comme l'a fait le gouvernement américain en novembre dernier ?
