Le juge des référés ordonne la fermeture du site web d’Unité Radicale

Suite à la plainte déposée par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et par l'association J'accuse, le juge des référés du Tribunal de grande instance de Paris a ordonné jeudi la fermeture du site Internet du groupuscule d'extrême droite Unité Radicale (unite-radicale.com).

Cette décision de justice intervient deux jours après la dissolution du mouvement extrémiste par le gouvernement français en application de la loi du 10 janvier 1936 relative aux "groupes de combat et aux milices privées".

Maxime BRUNERIE, auteur de la tentative d'attentat contre Jacques CHIRAC lors du défilé militaire du 14 juillet dernier sur les Champs Elysées, faisait partie de l'UR.

Le juge des référés Jean-Pierre MARCUS a insisté jeudi sur le caractère "à l'évidence antisémite" de certaines pages du site Internet d'Unité Radicale et a prononcé une fermeture dans les deux jours.

Passé ce délai, l'éditeur ("nos racines") du site de l'UR, devra verser 5 000 euros par jour de retard . Par ailleurs, le juge a ordonné à l'hébergeur du portail, Online, d'empêcher "promptement" l'accès au site.

"C'est une très bonne décision", a déclaré l'avocat de l'UEJF et de J'accuse, l'association a elle même précisé dans un communiqué qu'elle allait s'assurer "de la parfaite exécution de cette décision".

L'Unité Radicale se trouve donc maintenant au cœur de la grand-messe médiatique. "Le site unite-radicale.com va fermer mais le combat continue !" peut encore lire l'internaute sur la page d'accueil du portail ce jeudi.

L'organisation dissoute a d'ores et déjà créé un autre lien (dissolution-ur.com) et appelle à la "construction d'une nouvelle force politique, tournée vers l'avenir, identitaire, sociale et européenne [...] contre l'immigration et le métissage."