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En France, le Minitel a toujours les faveurs du grand public. Le bilan 2001, en termes de trafic et d'audience, est meilleur que prévu. Merci Internet ?
Le Minitel reste un outil apprécié des français pour les services pratiques au quotidien. L'an dernier le trafic engendré par le Minitel est resté important : 833 millions d'appels et 3,5 milliards de minutes ont été enregistrés.
Si l'on en croit France Télécom, il semble que l'arrivée de nouveaux acteurs issus du web ou d'investissements publicitaires "optimisés", peuvent être des éléments qui soutiennent cette stabilisation à partir de juin 2001.
Pour ce qui est de la baisse du nombre de terminaux dédiés, celle-ci est compensée par les nouveaux accès depuis un ordinateur vers les portails web dédiés aux services télématiques (www.minitel.fr ; www.i-minitel.com).
En 2001, le Minitel a réalisé 575 millions d'euros de chiffre d'affaires. De leurs côtés, les éditeurs de services ont perçu 368 millions d'euros de reversements. De quoi impressionner les "pure players" d'Internet ?
Le modèle économique du Minitel pour la distribution des services en ligne est assez solide pour résister et, mieux encore, s'appuyer sur l'essor du Net.
France Télécom a développé une solution pour le web (leskiosques.com) utilisant différents paliers tarifaires sur le principe du Minitel : à la durée (AVA) et à l'acte (W-Ha).
AVA (aire à valeur ajoutée) est une solution de rémunération à la durée de contenus et services payants sur Internet. France Télécom organise la facturation et s'occupe des reversements à l'éditeur.
W-Ha permet aux éditeurs de commercialiser sur le web ou le wap des services en ligne ou des produits à faible valeur téléchargeables. Les éditeurs ne prennent pas en charge la gestion et la facturation du client final.
Ce modèle semble adapter aux micropaiements : la facturation est gérée par un seul opérateur et les reversements sont assurés. Par ailleurs, les paliers tarifaires sont adaptés à la valeur du contenu.
Des perspectives intéressantes pour l'Internet payant ?
Le Minitel reste un outil apprécié des français pour les services pratiques au quotidien. L'an dernier le trafic engendré par le Minitel est resté important : 833 millions d'appels et 3,5 milliards de minutes ont été enregistrés.
Si l'on en croit France Télécom, il semble que l'arrivée de nouveaux acteurs issus du web ou d'investissements publicitaires "optimisés", peuvent être des éléments qui soutiennent cette stabilisation à partir de juin 2001.
Pour ce qui est de la baisse du nombre de terminaux dédiés, celle-ci est compensée par les nouveaux accès depuis un ordinateur vers les portails web dédiés aux services télématiques (www.minitel.fr ; www.i-minitel.com).
En 2001, le Minitel a réalisé 575 millions d'euros de chiffre d'affaires. De leurs côtés, les éditeurs de services ont perçu 368 millions d'euros de reversements. De quoi impressionner les "pure players" d'Internet ?
Le modèle économique du Minitel pour la distribution des services en ligne est assez solide pour résister et, mieux encore, s'appuyer sur l'essor du Net.
France Télécom a développé une solution pour le web (leskiosques.com) utilisant différents paliers tarifaires sur le principe du Minitel : à la durée (AVA) et à l'acte (W-Ha).
AVA (aire à valeur ajoutée) est une solution de rémunération à la durée de contenus et services payants sur Internet. France Télécom organise la facturation et s'occupe des reversements à l'éditeur.
W-Ha permet aux éditeurs de commercialiser sur le web ou le wap des services en ligne ou des produits à faible valeur téléchargeables. Les éditeurs ne prennent pas en charge la gestion et la facturation du client final.
Ce modèle semble adapter aux micropaiements : la facturation est gérée par un seul opérateur et les reversements sont assurés. Par ailleurs, les paliers tarifaires sont adaptés à la valeur du contenu.
Des perspectives intéressantes pour l'Internet payant ?