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Les Etats-Unis soutiennent leur fameux GPS (Global Positionning System) face au projet européen de navigation par satellite (Galileo).
Les autorités américaines font certaines objections contre le projet européen Galileo de navigation par satellite, projet qui concurrencerait le système américain GPS.
La Commission européenne a signalé mardi qu'une lettre du secrétaire adjoint à la Défense américaine, Paul WOLFOWITZ, avait été adressée le 4 décembre dernier aux ministres de la Défense des Quinze.
Dans cette lettre M.WOLFOWITZ observe que des "ennemis" pourraient se servir du système Galileo dans un conflit contre l'Occident.
Galileo serait-il plus "perméable" que le GPS ?
Les autorités américaines estiment que, en cas de conflit, "l'ennemi pourrait utiliser certaines applications de Galileo."
Gilles GANTELET, administrateur de la Commission Européenne à Bruxelles, a néanmoins rappelé à la presse que cette lettre était en contradiction avec les propos tenus par d'autres responsables américains, responsables dont l'identité n'a pas été communiquée.
Pour Alain RICHARD, ministre français de la Défense, la lettre de Paul WOLFOWITZ indique que "les Etats-Unis prennent le développement de Galileo comme une possibilité sérieuse."
Le ministre français a ajouté que des techniques consolidées "de cryptologie" allaient sécuriser le réseau.
Par ailleurs, il n'est pas question pour l'exécutif français de plier face aux exigences américaines.
Mardi, Jacques CHIRAC mettait en garde l'UE et ses instances dirigeantes contre le risque d'une "vassalisation scientifique et technique, puis industrielle et économique" de l'Europe vis à vis des Etats-Unis.
Le Président français soutient la mise en oeuvre d'un "système européen indépendant de positionnement et de navigation par satellite" et préconise une augmentation des aides allouées à la recherche spatiale européenne.
Les autorités américaines font certaines objections contre le projet européen Galileo de navigation par satellite, projet qui concurrencerait le système américain GPS.
La Commission européenne a signalé mardi qu'une lettre du secrétaire adjoint à la Défense américaine, Paul WOLFOWITZ, avait été adressée le 4 décembre dernier aux ministres de la Défense des Quinze.
Dans cette lettre M.WOLFOWITZ observe que des "ennemis" pourraient se servir du système Galileo dans un conflit contre l'Occident.
Galileo serait-il plus "perméable" que le GPS ?
Les autorités américaines estiment que, en cas de conflit, "l'ennemi pourrait utiliser certaines applications de Galileo."
Gilles GANTELET, administrateur de la Commission Européenne à Bruxelles, a néanmoins rappelé à la presse que cette lettre était en contradiction avec les propos tenus par d'autres responsables américains, responsables dont l'identité n'a pas été communiquée.
Pour Alain RICHARD, ministre français de la Défense, la lettre de Paul WOLFOWITZ indique que "les Etats-Unis prennent le développement de Galileo comme une possibilité sérieuse."
Le ministre français a ajouté que des techniques consolidées "de cryptologie" allaient sécuriser le réseau.
Par ailleurs, il n'est pas question pour l'exécutif français de plier face aux exigences américaines.
Mardi, Jacques CHIRAC mettait en garde l'UE et ses instances dirigeantes contre le risque d'une "vassalisation scientifique et technique, puis industrielle et économique" de l'Europe vis à vis des Etats-Unis.
Le Président français soutient la mise en oeuvre d'un "système européen indépendant de positionnement et de navigation par satellite" et préconise une augmentation des aides allouées à la recherche spatiale européenne.
