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«Jeboycottedanone.com» contre-attaque et porte plainte pour «entrave à la liberté d'expression.»
Le Réseau Voltaire, qui est à l'origine de la mise en ligne du site «jeboycottedanone.com», a annoncé mercredi avoir déposé une plainte contre X pour «entrave à la liberté d'expression, à la liberté du travail, menaces et chantage.»
L'association Attac, les Verts, le PRG, et la LCR se sont portés parties civiles dans cette affaire.
Jeboycottedanone.com avait été lancé le 11 avril dernier après l'annonce d'un plan de restructuration par la Compagnie Gervais-Danone (CGD).
Le groupe agroalimentaire portait plainte contre les administrateurs du site afin d'obtenir sa fermeture, estimant que celui-ci était une contrefaçon de ses marques.
Le 23 avril, le Juge des référés du tribunal de grande instance de Paris refusait d'ordonner la fermeture du site mais interdisait à ses exploitants d'utiliser le logo de la Compagnie.
Pour Thierry MEYSSAN, président du Réseau Voltaire, la désactivation de « jeboycottedanone.com » a été «illégale». Le 24 avril, le site aurait été la cible d'une «attaque informatique par saturation» qui l'aurait mis «hors service.»
Le député Vert Noël MAMERE remarquait, lors d'un point presse organisé à l'Assemblée : «Nous ne pouvons pas rester inertes face à de telles attaques. Tout ce qui porte atteinte au moindre segment de la liberté d'expression est une atteinte à la démocratie.»
«Le boycott n'est pas une arme absolue mais il permet de faire la liaison entre la lutte des salariés dans leur entreprise et l'attitude des citoyens et des consommateurs», ajoutait Pierre KALFA de l'Association pour la taxation des transactions financières pour l'aide aux citoyens (Attac).
Pour l'ensemble des intervenants, l'appel au boycott a bien été «un tournant» en ce qui concerne son impact sur les opinions, publique et politique.
Le Réseau Voltaire, qui est à l'origine de la mise en ligne du site «jeboycottedanone.com», a annoncé mercredi avoir déposé une plainte contre X pour «entrave à la liberté d'expression, à la liberté du travail, menaces et chantage.»
L'association Attac, les Verts, le PRG, et la LCR se sont portés parties civiles dans cette affaire.
Jeboycottedanone.com avait été lancé le 11 avril dernier après l'annonce d'un plan de restructuration par la Compagnie Gervais-Danone (CGD).
Le groupe agroalimentaire portait plainte contre les administrateurs du site afin d'obtenir sa fermeture, estimant que celui-ci était une contrefaçon de ses marques.
Le 23 avril, le Juge des référés du tribunal de grande instance de Paris refusait d'ordonner la fermeture du site mais interdisait à ses exploitants d'utiliser le logo de la Compagnie.
Pour Thierry MEYSSAN, président du Réseau Voltaire, la désactivation de « jeboycottedanone.com » a été «illégale». Le 24 avril, le site aurait été la cible d'une «attaque informatique par saturation» qui l'aurait mis «hors service.»
Le député Vert Noël MAMERE remarquait, lors d'un point presse organisé à l'Assemblée : «Nous ne pouvons pas rester inertes face à de telles attaques. Tout ce qui porte atteinte au moindre segment de la liberté d'expression est une atteinte à la démocratie.»
«Le boycott n'est pas une arme absolue mais il permet de faire la liaison entre la lutte des salariés dans leur entreprise et l'attitude des citoyens et des consommateurs», ajoutait Pierre KALFA de l'Association pour la taxation des transactions financières pour l'aide aux citoyens (Attac).
Pour l'ensemble des intervenants, l'appel au boycott a bien été «un tournant» en ce qui concerne son impact sur les opinions, publique et politique.
