0
L'éditeur Loyalty Partners et le site de commerce électronique Payback condamnés en Allemagne
Selon le magazine allemand Telepolis, le site de commerce électronique Payback et son éditeur se sont fait rappeler à l'ordre par la justice dans une affaire de points de fidélisation. Le jugement qui a été rendu en février dernier par un tribunal bavarois vient seulement d'être publié.
Payback exigeait de ses clients la cession totale de leurs données personnelles pour un accès aux points de fidélisation proposés par le site. Les internautes devaient s'inscrire en ligne pour recevoir une carte à puce destinée à collecter des points-bonus chez les partenaires de l'opération / AOL, les stations-service DEA, les grands magasins Kaufhof, les cinémas UFA, etc.
L'éditeur, Loyalty Partners, gérait et revendait les données collectées concernant les habitudes de consommation des clients de Payback sans les avertir.
Les juges d'un tribunal de Bavière ont estimé que les clients de Payback n'ont pas à être forcés d'accepter la revente de leur profil à des tiers pour participer à un programme de fidélisation.
Et de plus, que ces mêmes clients doivent être informés de la cession à des tiers de leurs données personnelles et doivent pouvoir s'y opposer.
Les juges allemands se sont appuyés sur les directives européennes en matière de protection des données individuelles pour rendre leur verdict.
Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 500 000 marks (1,7 million de francs) ou 6 mois de prison pour les dirigeants de Loyalty Partners qui ont fait appel.
Loyalty Partners a déjà été «récompensé» par un Big Brother Award en octobre dernier pour ses méthodes. La société a par ailleurs été attaquée en justice par une association de défense des consommateurs. La fidélisation a des limites.
Selon le magazine allemand Telepolis, le site de commerce électronique Payback et son éditeur se sont fait rappeler à l'ordre par la justice dans une affaire de points de fidélisation. Le jugement qui a été rendu en février dernier par un tribunal bavarois vient seulement d'être publié.
Payback exigeait de ses clients la cession totale de leurs données personnelles pour un accès aux points de fidélisation proposés par le site. Les internautes devaient s'inscrire en ligne pour recevoir une carte à puce destinée à collecter des points-bonus chez les partenaires de l'opération / AOL, les stations-service DEA, les grands magasins Kaufhof, les cinémas UFA, etc.
L'éditeur, Loyalty Partners, gérait et revendait les données collectées concernant les habitudes de consommation des clients de Payback sans les avertir.
Les juges d'un tribunal de Bavière ont estimé que les clients de Payback n'ont pas à être forcés d'accepter la revente de leur profil à des tiers pour participer à un programme de fidélisation.
Et de plus, que ces mêmes clients doivent être informés de la cession à des tiers de leurs données personnelles et doivent pouvoir s'y opposer.
Les juges allemands se sont appuyés sur les directives européennes en matière de protection des données individuelles pour rendre leur verdict.
Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 500 000 marks (1,7 million de francs) ou 6 mois de prison pour les dirigeants de Loyalty Partners qui ont fait appel.
Loyalty Partners a déjà été «récompensé» par un Big Brother Award en octobre dernier pour ses méthodes. La société a par ailleurs été attaquée en justice par une association de défense des consommateurs. La fidélisation a des limites.
