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Un site web roumain dénonce la corruption policière et le trafic d'influence. Le Ministère de l'Intérieur du pays ordonne une enquête.
Le Ministère roumain de l'Intérieur a ordonné l'ouverture d'une enquête après que de graves accusations de corruption aient été lancées contre plusieurs gendarmes sur un site web appelé «politisti-corupti».
Douze officiers dont sept colonels, parmi lesquels le commandant de la police de Constanta (sud-est de la Roumanie) ont été «listés» sur ce site web. Ce dernier présente de manière très détaillée les exactions qui auraient été perpétrées et les richesses acquises par ces gendarmes.
Le commandant de la police de Constanta est accusé par des sources anonymes d'enterrer certaines affaires moyennant finances. Les auteurs de ces graves accusations soulignent que le commandant de police est «propriétaire d'une villa de 100 000 dollars», une somme qui ne pourrait être réunie avec les revenus officiels du fonctionnaire. Un autre officier de police est accusé de se livrer à de la contrebande de cigarettes et détenir des biens évalués à
700 000 dollars.
6 000 personnes environ auraient accédé à politisti-corupti depuis son lancement en fin de semaine dernière.
Les responsables du site affirmeraient vouloir «démasquer corruption, trafic d'influence, crimes et pots-de-vin » et éradiquer ces maux du Ministère de l'Intérieur. Ils rappellent par ailleurs que depuis l'arrivée du nouveau gouvernement au pouvoir en novembre dernier, plusieurs officiers de police ont été démis de leur fonction pour corruption...
Se pose face à une telle initiative la question de la légitimité, du bien fondé, d'une telle démarche.Délation ou liberté d'expression salvatrice ?
Le Ministère roumain de l'Intérieur a ordonné l'ouverture d'une enquête après que de graves accusations de corruption aient été lancées contre plusieurs gendarmes sur un site web appelé «politisti-corupti».
Douze officiers dont sept colonels, parmi lesquels le commandant de la police de Constanta (sud-est de la Roumanie) ont été «listés» sur ce site web. Ce dernier présente de manière très détaillée les exactions qui auraient été perpétrées et les richesses acquises par ces gendarmes.
Le commandant de la police de Constanta est accusé par des sources anonymes d'enterrer certaines affaires moyennant finances. Les auteurs de ces graves accusations soulignent que le commandant de police est «propriétaire d'une villa de 100 000 dollars», une somme qui ne pourrait être réunie avec les revenus officiels du fonctionnaire. Un autre officier de police est accusé de se livrer à de la contrebande de cigarettes et détenir des biens évalués à
700 000 dollars.
6 000 personnes environ auraient accédé à politisti-corupti depuis son lancement en fin de semaine dernière.
Les responsables du site affirmeraient vouloir «démasquer corruption, trafic d'influence, crimes et pots-de-vin » et éradiquer ces maux du Ministère de l'Intérieur. Ils rappellent par ailleurs que depuis l'arrivée du nouveau gouvernement au pouvoir en novembre dernier, plusieurs officiers de police ont été démis de leur fonction pour corruption...
Se pose face à une telle initiative la question de la légitimité, du bien fondé, d'une telle démarche.Délation ou liberté d'expression salvatrice ?
