Barack Obama, président des États-Unis, n'est pas seulement l'homme le plus puissant de la planète. Prix Nobel de la paix 2009, il a su, lors de sa campagne électorale, profiter de la puissance du Web. Il est également à l'origine d'un changement de politique américaine dans le domaine des énergies renouvelables et le développement durable. Son chantier ? un « smart grid » ou réseau de compteurs. Cette technologie qui consiste à rendre plus « intelligents » les compteurs électriques doit permettre de mieux maitriser les dépenses énergétiques des ménages américains.
Derrière, après Hu Jintao, le président chinois, Vladimir Putin, le premier ministre russe (ex-président) et Ben S. Bernanke, membre de la réserve fédérale américaine, viennent tout de suite Sergey Brin et Larry Page, les fondateurs de Google. Inutile de rappeler l'impact des technologies du « géant de Moutain View ». Le groupe est à l'origine du plus important moteur de recherche du monde avec 77 milliards de recherches par mois (67% de parts de marché, en août 2009, selon ComScore). Brin et Page n'ont qu'un seul objectif avoué : organiser l'information mondiale...
Vient ensuite Carlos Slim Helu, troisième richesse mondiale et directeur général de l'opérateur télécom mexicain Telemex. Puis Rupert Murdoch, « l'homme qui possède les informations ». Propriétaire d'un empire médiatique (Wall Street Journal, The Sun, MySpace...), il lutte continuellement contre le « pillage » de Google. « Le journalisme de qualité n'est pas bon marché », lui attribue-t-on.
Reste Michael T. Duke, le président-directeur général de Wal-Mart, un géant de la distribution (2 millions d'employés...) et Abdullah bin Abdul Aziz al Saud, roi d'Arabie Saoudite. Avant l'un des pionniers des technologies modernes : William "Bill" Gates III, l'homme le plus riche du monde, selon Forbes.