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Big Blue était prêt à racheter son concurrent environ 7 milliards de dollars. Bien que cette somme offre environ 100% de bonus par rapport au cours de l'action Sun, Scott McNealy, co-fondateur de la firme californienne et président de son conseil d'administration, s'y serait opposé, tandis que Jonathan Schwartz, pdg de Sun, se serait déclaré en faveur de cette offre.
Le montant de l'opération ne serait pas à l'origine du différend. En revanche, l'importante marge de manoeuvre offerte à IBM aurait inquiété McNealy et ses soutiens, d'après « des sources proches du dossier » citées par le quotidien financier américain.
Aujourd'hui, l'heure est à la confrontation. Néanmoins, les pourparlers, dont le WSJ s'est fait l'écho le mois dernier, pourraient reprendre entre les deux groupes américains. Afin de maintenir sa domination du marché des serveurs, IBM veut prendre le contrôle d'un rival, d'une référence de l'écosystème open source (Java, MySQL, OpenOffice.org, etc.) et des technologies Unix. Sun Microsystems, de son côté, a tout intérêt à trouver repreneur. La multinationale a enregistré une perte nette de 209 M$ au second trimestre de son exercice fiscal 2009, contre un bénéfice de 260 M$ à la même période l'an dernier et s'est engagée dans un plan de restructuration fin 2008 (18% de l'effectif total supprimé). Quel groupe, IBM ou encore Cisco, serait prêt à intégrer Sun, un élèment moteur de l'alternative aux produits serveurs, matériel et logiciels, sous Windows ?
