Encore une fois, les révélations du site
Wikileaks mettent le doigt sur des pratiques douteuses de certains Etats. A la lecture de nouveaux documents, on apprend que la Chine aurait utilisé ses accès au code source de Windows afin de développer des attaques qui utilisaient les faiblesses de l'OS.
Un
câble diplomatique datant de 29 juin 2009 explique que certaines firmes chinoises «
en rapport proche avec la république populaire de Chine ont eu accès au code source de Windows grâce à un accord datant de 2003. Ce contrat devait, en principe, servir à améliorer la sécurité de l'OS ». Le CNITSEC, une organisation chinoise spécialisée dans la sécurité aurait ensuite «
activement » travaillé avec des hackers afin de développer certains exploits.
Parmi ces hackers nationalistes, le nom de Lin Yong est évoqué. Bien connu, il aurait même monté une équipe afin de travailler sur ce projet...
De son côté, Microsoft rappelle au site The Register que le «
programme de sécurité GSP (appelé Government Security Program) reste une initiative mondiale qui permet aux gouvernements d'accroître leur assurance dans les systèmes de sécurité en fournissant une partie du code source appartenant à Microsoft ». La firme précise que «
l'accès à cet environnement est soumis à une authentification et est protégé par des mesures de sécurité ». A en croire Wikileaks, ces mesures auraient été visiblement outrepassées.